Illustration de vidéosurveillance. Photo : Pixabay
La question que personne n’ose poser, alors que la maire de Lyon a demandé une aide financière à la Métropole de Lyon pour remplacer environ 20 % de ses caméras de vidéosurveillance.
Alors que le Festival de Cannes battait son plein, c’est une toute autre histoire de caméras qui agitait les élus lyonnais. Le maire de Lyon, Grégory Doucet (EELV), a demandé une subvention à la Métropole pour renouveler 120 des 571 caméras fixes du réseau de vidéosurveillance des rues de la ville. Le montant de l’opération est estimé à 350 000 euros, dont 60 % pourraient être financés par la Métropole de Lyon au titre des aides aux communes. Une demande qui intervient près de deux ans après que la mairie a refusé une enveloppe d’un million d’euros proposée par Laurent Wauquiez (LR), président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, pour renforcer le réseau de vidéosurveillance de Lyon.
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Sentant venir la polémique, Mohamed Chihi, adjoint à la Ville de Lyon chargé de la sécurité, a pris les devants en rappelant que les aides proposées par Laurent Wauquiez excluaient «les dépenses de renouvellement des équipements déjà installés» et a donc contraint le maire de Lyon à installer de nouvelles caméras. A la Région, on prend encore le ballon en vol. Pour Renaud Pfeffer, vice-président en charge de la sécurité : «C’est enfin le constat de Grégory Doucet que la sécurité de la ville est défaillante et qu’il est incapable de gérer seul les problèmes d’insécurité à Lyon.»
