1.689 €/kg, c’est le prix de cochon à Plérin depuis le 30 octobre. Marché du porc français (MPF) fait état d’un écart de 0,1 centime entre les enchères du mardi (lundi étant férié) et de 0,4 centime le jeudi. L’activité deabattage a été dynamique cette semaine, les poids des porcs continuent d’augmenter « avec près de 400 g de plus pour cette première partie de semaine. La tendance est saisonnière, bien qu’avec une différence de plus de 1 kg par rapport à l’année dernière », explique le MPF.
Des formations renouvelées en Europe du Nord
Dans Allemagnele prix du porc n’a pas changé cette semaine. L’Ami fait état d’une offre en hausse et d’un poids moyen face à une activité un peu moins dynamique. Même si la demande augmente saucisse et jambon à l’approche des fêtes de fin d’année. La stabilité est également essentielle pour Les Pays-Bas. Il a en revanche perdu quelques centièmes en Danemark.
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Un prix du porc européen moins compétitif
Un commerce mondial du porc stable
Au départ des principaux pays exportateurs de porcs, les volumes sont restés quasiment stables entre janvier et juillet 2024 sur un an selon Eurostat et Trade Data Monitor. Elles étaient de 2,22 millions de tonnes en provenance de l’UE contre 2,23 millions à la même période en 2023. Du côté des États-Unis, les exportations sont passées de 1,85 million de tonnes à 1,77 million de tonnes. Quant au Brésil, 797 000 tonnes ont été exportées au cours des sept premiers mois de 2024 contre 761 000 tonnes à la même période en 2023. 796 000 tonnes de viande de porc canadienne ont été commercialisées contre 742 000 tonnes l’an dernier.
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