une troisième lettre de menaces de mort contre un professeur de lycée

une troisième lettre de menaces de mort contre un professeur de lycée
une troisième lettre de menaces de mort contre un professeur de lycée

En un an, trois lettres de menaces de mort ont été retrouvées au lycée Jean-Monnet. Ils ciblent à chaque fois un enseignant. Une plainte a été déposée et une enquête est ouverte.

En moins d’un an, trois lettres de menaces de mort ont été retrouvées au lycée Jean-Monnet de Libourne, avec à chaque fois le même destinataire : un enseignant du lycée.

La dernière lettre en date a été découverte ce mardi 12 novembre sous la porte d’une salle de classe pendant la pause déjeuner, rapporte Bleu Gironde. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte, a rapporté Loïs Raschel, la procureure de Libourne, à nos confrères.

« Dépassé, sous le choc »

Selon le maire de la ville, Philippe Buisson, cette lettre est « à caractère raciste ». Les propos sont “moins caractérisés” que lors des précédentes occasions, explique le procureur de Libourne à nos confrères.

En décembre 2023 et septembre 2024, le professeur avait déjà reçu des menaces similaires dans deux autres courriers. En 2024, une enquête a été ouverte par le parquet de Libourne pour « menaces de mort contre personne chargée d’une mission de service public, commises en raison de la race, de l’appartenance ethnique, de la nation ou de la religion ».

Une première enquête, ouverte en décembre 2023, a été classée sans suite, aucun auteur n’ayant pu être identifié, a appris BFMTV.

A ce stade, les investigations se poursuivent pour savoir si une seule et même personne se cache derrière ces trois lettres.

Contrôle des sacs

Ces menaces de mort répétées inquiètent le corps enseignant. Les collègues du professeur se disent « bouleversés, sous le choc » auprès de France Bleu Gironde. Ils demandent également que leur collègue « bénéficie d’une protection policière ».

En septembre 2024, après la découverte de la deuxième lettre manuscrite contenant des menaces de mort dans une salle de classe, les enseignants ont exercé leur droit de retrait, rappellent nos confrères. Ils ont ensuite critiqué la réponse de l’Éducation nationale après avoir reçu la lettre.

Ce mercredi 13 novembre, un dispositif mobile de sécurité a été mis en place aux abords du lycée Jean-Monnet par le Rectorat.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Fire brought under control at Galeries de Trois-Pistoles
NEXT C’est le jour où tu risques le plus de mourir