Les enquêteurs travaillent sur deux pistes qui ne s’excluent pas mutuellement, celle d’un « acte terroriste » et d’une tentative d’« abolition violente de l’État de droit », a indiqué Andrei Passos Rodrigues lors d’une conférence de presse. “Ce n’est pas un événement isolé”, a-t-il ajouté, au lendemain de la mort d’un homme porteur d’explosifs après avoir tenté en vain de pénétrer dans le bâtiment de la Cour suprême.
Ce bâtiment est situé sur la place des Trois Pouvoirs, là où il fait face au palais présidentiel et au Parlement. Selon Andrei Passos Rodrigues, les premiers éléments de l’enquête policière montrent des indications d’une “préparation à long terme” de cet “acte individuel” et de possibles “liens” avec les émeutes du 8 janvier 2023 dans la capitale brésilienne.
Lance-flammes
Ce jour-là, une semaine après le retour au pouvoir du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, des milliers de partisans de Jair Bolsonaro, ancien chef de l’Etat d’extrême droite défait à la présidentielle fin 2022, ont été pris d’assaut et saccagés. le siège des institutions dans cette même place des Trois Pouvoirs.
L’agresseur, Francisco Wanderley Luiz, candidat à un poste de conseiller municipal en 2020 sous les couleurs du Parti libéral de Jair Bolsonaro, est originaire de Santa Catarina (sud), mais était à Brasilia depuis plusieurs mois.