L’incendie, qui a ravagé une partie d’un entrepôt de la rue Gingras à Warwick, était de nature accidentelle. «Tout va vers une cause électrique, mais on ne peut pas aller plus loin», a déclaré Mathieu Grenier, directeur du Service de protection incendie.
Dernier à quitter les lieux vers 11h45 mercredi, ce qui signifie que l’intervention a duré environ 17 heures. Toute la nuit, les pompiers ont continué leur travail.
«J’ai fait appel au directeur de la Régie Incentraide François Arel qui est venu sur les lieux avec quatre pompiers pour poursuivre l’extinction avec moi et le chef Guillaume Morin, pendant que d’autres pompiers s’affairaient à préparer les camions pour la caserne», a expliqué Mathieu Grenier.
Au total, 45 pompiers, dont ceux de Kingsey Falls et de Victoriaville, ont été mobilisés pour combattre le violent incendie qui s’est déclaré en début de soirée.
Personne n’était là à ce moment-là. Les derniers ouvriers, tant ceux de l’entrepôt que de l’usine, ont quitté les lieux vers 17 heures. Il n’y avait alors aucun signe d’incendie.
« Tout s’est passé rapidement. Des appels reçus vers 18 h 25 faisaient état de flammes s’élevant dans les airs au-dessus de l’usine », a déclaré le directeur Grenier.
Dans l’entrepôt que Vivaco a loué de l’entreprise Repco, nous avons trouvé de l’équipement de quincaillerie, différents matériaux tels que du plastique, de la mousse isolante, des bardeaux de bois et d’asphalte, entre autres.
Des machines, dont une excavatrice mécanique, ont été utilisées pour assister les pompiers.
« Le travail a été efficace. C’était une bonne collaboration, qui nous a permis de sauver les extrémités de l’entrepôt», a commenté Mathieu Grenier.
L’incendie a détruit la partie centrale de l’entrepôt, mesurant environ 200 pieds de long sur 70 pieds de large.
L’imposant bâtiment situé devant l’entrepôt a été épargné. Les pompiers l’ont protégé et n’ont subi aucun dommage, hormis la peinture.
Un périmètre de sécurité a été établi dans le secteur, d’abord par des policiers de la Sûreté du Québec, puis par des agents du SIUCQ qui ont également vu à la réhabilitation des pompiers.
Les dégâts sont importants. “En incluant tout le contenu, les pertes pourraient s’élever à un million de dollars”, a estimé l’officier.