Il est maintenant sous une classification pénale sur laquelle ils enquêtent l’incendie de Douarnenez samedi 9 novembre va se poursuivre, annonce le parquet de Quimper dans un communiqué mercredi 13 novembre. Cet incendie a fait deux victimes.
C’est vers 6 heures du matin que les gendarmes, qui patrouillaient dans le quartier de Tréboul, ont aperçu de la fumée s’échappant d’un appartement d’un immeuble HLM. Sur place, au pied de l’immeuble, ils ont découvert un homme de 44 ans.torse nu, pieds nus, portant un jean ensanglanté et des blessures sur la poitrine. Bien que conscient, il n’a pas pu commenter les faits et est décédé rapidement sur le coup, des suites d’un arrêt cardio-respiratoire.e», précise l’accusation. L’autopsie réalisée par la suite a mis en évidence la présence de 16 coups de feu tirés d’une “arme”type de couteau« . L’homme était mal connu pour “conduite sous l’influence de drogues, mais aussi victime d’un vol avec violence», explique Jean-Luc Lennon, le procureur adjoint de Quimper.
L’ADN de deux hommes retrouvé sur un couteau
A l’intérieur de l’appartement, les enquêteurs ont ensuite retrouvé une deuxième victime, un homme de 61 ans, handicapé et placé sous tutelle. “Alité chaque jour dans un lit médicalisé, il ne pouvait se déplacer qu’avec difficulté. Elle était connue car elle était destinée à accueillir habituellement des gens désœuvrés, en quête de drogue, souvent des alcooliques, provoquant ainsi de nombreux désordres dans le quartier.e”, explique l’accusation. Dans ce cas également, l’autopsie a montré que la victime avait reçu”plusieurs blessures au corps, qui ont entraîné la mort, peut-être avec la même arme que la première victime« .
Y a-t-il eu l’intervention d’autres personnes ? C’est ce que devra vérifier l’enquête désormais menée sous l’égide de la chambre criminelle du parquet de Brest, sachant que le parquet de Quimper a classé le dossier sans suite en raison de la double qualification pénale des faits (meurtre ou assassinat). Selon les premiers résultats de l’analyse, seules des traces de l’ADN des deux hommes ont été retrouvées sur le couteau ensanglanté retrouvé sous la fenêtre de l’immeuble et sur un briquet.