“A ce jour, l’auteur n’a toujours pas été identifié”, résume le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, dans la vidéo du ministère de la Justice. L’institution, soutenue par le centre des affaires froides de Nanterre (Haut-de-Seine), souhaite relancer l’enquête sur l’affaire Ginette Naime.
Cette femme de 46 ans a été retrouvée poignardée le 13 avril 2000 chemin du Gros Cerveau à Oullioule (Var). Les promeneurs qui ont découvert le corps ont vu un homme prendre la fuite en volant la voiture de la victime. Une semaine plus tard, la Seat Cordoba Aventura était découverte abandonnée. Et malgré une description assez précise du fugitif, les enquêteurs ne le démasqueront jamais. L’information judiciaire est ensuite classée sans suite en 2008. Si une seconde est ouverte en 2016, elle sera close en 2023, faute d’informations.
“ Recueillir de nouveaux témoignages »
La cellule Cold Case de Nanterre, qui se concentre sur les crimes non résolus, a repris le dossier en juin 2022. Sans résultat, pour l’instant.
Ce 12 juin, le ministère de la Justice a ensuite diffusé une vidéo de quatre minutes dans laquelle le procureur de Nanterre réclame de nouveaux témoignages. « pour faire avancer les enquêtes », souligne-t-il. Une initiative qui pourrait s’avérer payante. Depuis sa récente création, la cellule Cold Case de Nanterre a déjà résolu plusieurs affaires grâce à ces appels à témoins, notamment des viols en série dans les années 1990.
