C’était le 10 avril. Pierre Sourgen avait bricolé tout l’après-midi en bas, dans son appartement. Il avait déposé ses outils et était parti. Lorsqu’il n’est pas revenu, sa femme a cru qu’il parlait à un voisin. Il commençait à le trouver depuis longtemps quand la sonnette retentit. C’était un policier. Il voulait une photo de Pierre Sourgen. « Votre mari est mort », lui dit-il après vérification.
“Ma vie entière s’est terminée avec la sienne”, témoigne Sylvianne Sourgen, sa veuve soutenue par Me Stéphane Guitard, venu sur le stand pour “lui redonner un visage et son humanité”. Car « après les horreurs qui lui ont été faites », elle ne l’a pas reconnu le jour des obsèques.
«C’était un homme calme, gentil et sensible. Gentil et drôle, soucieux du bien-être des autres et ne cherchant pas les ennuis. » Ils se sont rencontrés en 1976, se sont mariés en 1991 et partagent des passions comme la voile, le vélo et la randonnée. Ils s’occupèrent de la vieille tante de Pierre Sourgen.