Le club valencien de Levante a peut-être bénéficié d’un coup du sort. L’équipe espagnole de deuxième division s’est retrouvée à l’épicentre des inondations meurtrières qui ont dévasté l’est de l’Espagne mardi 29 octobre et fait au moins 217 morts, selon un bilan provisoire des autorités.
“Dans l’oeil du cyclone”
Selon l’entraîneur Julian Calero, le groupe professionnel aurait pu éviter la catastrophe en raison d’une séance d’entraînement réduite dans la journée, mais sans rapport avec les intempéries qui se préparaient. « Je me suis retrouvé dans l’œil du cyclone, car j’habite à Chivail a indiqué ce dernier à nos confrères américains de The Athletic. Il avait beaucoup plu ce matin-là. Nous étions arrivés de nuit pour jouer la Copa del Rey, nous avons donc quitté le terrain d’entraînement plus tôt que d’habitude, juste après 1 heure du matin. » Des minutes précieuses qui se sont révélées salvatrices en permettant aux joueurs et au staff de se mettre à l’abri en pleine tempête. « Ces 90 minutes auraient pu nous sauver la vie »a poursuivi Giuliano Calero.
Un témoignage qui s’ajoute aux nombreux commentaires après la catastrophe d’il y a deux semaines. De nombreux habitants de la région valencienne ont été particulièrement offensés par la mauvaise gestion de cette crise par le gouvernement espagnol et les autorités de la région valencienne.
