Ce lundi, Frontignan a commémoré la fin de la Première Guerre mondiale.
106 ans après la fin de la Première Guerre mondiale et la signature de l’armistice à Rethondes, l’événement est commémoré. Sur la commune de Frontignan La Peyrade, deux Monuments aux morts commémorent le sacrifice de ses enfants, morts pour la France.
Hier matin, le rassemblement s’est déroulé place Gabriel-Péri à La Peyrade devant de nombreux élus, représentants des anciens combattants, des autorités civiles et militaires, des pompiers et quelques Frontignanais et Lapeyradois.
Après le traditionnel dépôt de gerbes des anciens combattants et de la municipalité, Véronique Gautier-Robergeon, présidente du comité Mémoire français de la section Sète Frontignan-la-Peyrade, a souligné l’importance de ces monuments « sentinelles de la mémoire ». Puis Claudie Minguez, adjointe au maire déléguée à la Ville éducatrice, a présenté le discours de Sébastien Lecornu, ministre des Armées et des Anciens Combattants. Enfin, le maire Michel Arrouy a souhaité «saluez ceux qui se sont battus pour l’égalité, la liberté et la fraternité. Ce moment nous permet de réfléchir à ce que l’histoire nous enseigne pour construire un monde plus juste et plus pacifique. Le conflit se rapproche insidieusement de nos frontières et nos modèles démocratiques sont toujours menacés. Le dialogue et la diplomatie doivent prévaloir. Chaque conflit est une cicatrice et la paix n’est jamais instaurée. C’est le fruit d’une lutte acharnée et constante. La sale bête du racisme et de l’antisémitisme rôde autour de nous et attend le moment pour s’attaquer aux fondements de notre démocratie. Aujourd’hui, l’esprit du 11 novembre doit résonner avec encore plus de ferveur. “
“C’est quoi ?”
Mais on peut s’interroger sur ce temps de mémoire, lorsque lors de la commémoration, une enfant passe avec sa mère et lui demande : «C’est quoi ? Le Tour de France ? « Hélas non ! Pour cet enfant qui connaît plus le cyclisme que l’Histoire de France, il est bon de rappeler que nos aînés se sont battus et ont donné leur vie pour notre liberté.
Néanmoins, on constate qu’il y a de moins en moins d’anciens combattants lors de ces commémorations car le temps a fait son œuvre et le dernier conflit armé ayant touché la France commence à dater, ce dont on ne peut que se réjouir.
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