“Notre pays continuera à apporter son plein soutien à nos amis africains dans divers domaines”, a déclaré Poutine dans un message lu par son chef diplomatique Sergueï Lavrov aux participants à la conférence.
Il pourrait s’agir “du développement durable, de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, des maladies épidémiques, de la résolution des problèmes alimentaires ou des conséquences des catastrophes naturelles”, selon la même Source.
Cette conférence, organisée samedi et dimanche au bord de la mer Noire avec de hauts responsables de pays africains, fait suite à deux sommets Russie-Afrique, tenus en 2019 (Sotchi) et 2023 (Saint-Pétersbourg).
Selon Lavrov, grâce au “rythme imposé” par ces deux sommets, les relations russo-africaines se renforcent “de plus en plus”.
« Nous constatons des progrès dans tous les domaines de coopération », a-t-il déclaré.
Avec cette conférence de Sotchi, le Kremlin entend fournir une nouvelle illustration du « monde multipolaire » qu’il veut promouvoir face aux Occidentaux.
Cependant, « cela ne reflète pas le potentiel dont nous disposons, qui doit être maximisé », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères lors de la conférence de Sotchi.
Selon les données du Centre russe des exportations, en 2021, la Russie a exporté le plus de marchandises vers les pays africains.
L’Egypte absorbe 28% du volume total des exportations russes vers l’Afrique, avec 4,2 milliards de dollars, l’Algérie 20%, soit 3 milliards de dollars, le Sénégal et le Maroc absorbent chacun 8%, soit 1,2 milliard de dollars des exportations russes vers l’Afrique.
“Malgré les obstacles artificiels de l’Occident collectif, nous continuons à améliorer les mécanismes de soutien aux entreprises, à trouver des solutions logistiques efficaces et à utiliser de nouveaux outils de résolution mutuelle qui ne dépendent pas d’interférences extérieures négatives”, a souligné Sergueï Lavrov.
Depuis plusieurs années, la Russie, qui a joué un rôle clé en Afrique à l’époque soviétique, enfonce ses pions dans les pays africains où la rhétorique russe contre le « néocolonialisme » et en faveur d’un « ordre mondial plus juste » trouve un écho favorable parmi les pays africains. un grand nombre de dirigeants africains.