oro e argento felici per l’Haut-Marnais a Monteux (84)

oro e argento felici per l’Haut-Marnais a Monteux (84)
oro e argento felici per l’Haut-Marnais a Monteux (84)

Deux Haut-Marnais étaient à Monteux (Vaucluse), pour les championnats de Masters. Kévin Bouly revient avec l’or et Adeline Cristofoli avec l’argent. Tout le monde est content !

Empruntant la route du Vaucluse pour rejoindre Monteux, théâtre des championnats de France, les Haut-Marnais Kévin Bouly et Adeline Cristofoli comptaient bien monter sur la plus haute marche du podium. Le Longeau-Percey a réussi, comme l’année dernière. Langroise a terminé deuxième, comme il y a un an. Un retour sur les championnats de France qui ont satisfait les deux haltérophiles.

Encore un nouveau titre de champion de France pour Kévin Bouly

Bien préparé pour cette échéance, Kévin Bouly, inscrit à Reims, était le grand favori non seulement pour conserver son titre, mais pour en remporter un énième. «J’ai arrêté de compter!» », reconnaît le Haut-Marnais, avant de repartir, une nouvelle médaille d’or dans son activité.

Lundi 11 novembre, alors qu’il s’agit d’un jour férié, Kévin Bouly était sur le plateau à 10 heures. Éveillé, bon rythme, bon œil, il a démarré le sprint à 123 kg, « pour assurer le titre, car celui derrière moi pesait 108 kg. »

Alors que, logiquement, en début de saison, les haltérophiles passent du « cinq à cinq » pour différents poids d’haltères, Kévin Bouly a choisi de passer directement à 130 kilos. Un bar réussi. Mais ce n’est pas fini ! Son record de France était de 137 kilos, le Longeau-Percey en demandait 138. Une blague « que j’ai ratée de peu, mais j’étais devant. »

Il est temps de devenir propre et dur à cuire. Kévin Bouly « assure à 150 kilos », puis à 160 kg. Le problème, pour le Haut-Marnais, « c’est que je n’avais plus d’option pour le record de France à l’épaulé-jeté, que je détient, avec 175 kg, et pour le record du total, que je détiens également, avec 312 kg. » Il doit donc se contenter d’une barre de 170 kilos. Plus que suffisant pour un nouveau titre.

Même sans les records de France, Kévin Bouly est satisfait de la concurrence et explique pourquoi. « C’est le début de la saison. Cela me rassure, d’autant que j’ai réussi à prendre 170 kilos avec de la marge et j’ai raté de peu 138 kilos à l’arraché. J’ai un bras qui s’est ouvert, l’autre pas… Malgré tout, cela donne de l’espoir pour l’avenir. »

Dès samedi 16 novembre, à Reims, pour la deuxième manche du championnat de France des clubs “Top 9”. « Il n’y aura pas de surprises », déclare Kévin Bouly. « Dans ce tournoi triangulaire, nous affronterons de grandes équipes. En remportant le match triangulaire, lors de la première journée, contre Strasbourg et Monteux, nous avons quasiment assuré notre maintien dans le « Top 9 ». »

Sans pression, il est fort probable que le Haut-Marnais « tentera le record de France des 138 kilos. » Et Kévin Bouly de conclure : « cette fois, pour l’équipe, la stratégie est différente. Cela peut être tenté. » Sur le plan individuel, il faudra attendre 2025 pour voir Kévin Bouly en compétition. En avril auront lieu les championnats de France Masters et en mai, en Albanie, les championnats d’Europe. Un rendez-vous a été pris.

Argent et confiance pour Adeline Cristofoli

La Langroise Adeline Cristofoli (à droite en rouge) est vice-championne de France pour la deuxième fois consécutive.

Quant à Adeline Cristofoli, également favorite, elle a eu la désagréable surprise, comme le permet le règlement, de voir « une fille monter de catégorie ». »

Originaire d’Aubenas, cet haltérophile, “au-dessus des autres”, a remporté le titre dimanche 10 novembre, avec 80 kilos à l’eau propre et 95 kilos à l’eau propre, en M1 moins de 81 kg. «J’ai été déçu à la pesée, mais j’ai relativisé», a déclaré Langroise. «Je suis entré dans mon jeu. Je ne voulais pas avoir fait tous ces kilomètres pour rien ! »

Résultat, avec six services sur six, 64 kg à l’arraché et 77 kg au coup franc, Adeline Cristofoli, comme l’année dernière, est vice-championne de France, pas du tout déçue et explique pourquoi. « Cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à un jeu comme celui-ci, et en plus avec le sourire à chaque service ! C’est le début de la saison. Ce sont mes dossiers. Ce sont des haltères qui donnent confiance pour l’avenir et quand Jean-Louis (Gudin, le président de Langres Haltérophilie) est content et fait un compliment, ça vaut tout l’or du monde ! »

Place, maintenant, à 14 heurese journée du championnat de France des clubs, en N2, samedi 16 novembre, à l’Arbresle (Rhône), avec mes coéquipiers de Langres.

Yves Tainturier

[email protected]

 
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