La piste de la suppression d’un jour férié continue de prendre du poids, à l’heure où le gouvernement cherche des économies pour 2025. Mais si elle devient sérieuse, quel jour choisir ? Jean-François Copé, ancien ministre adjoint du Budget sous Nicolas Sarkozy, a donné son avis sur cette question ce lundi matin sur France Inter : « Il n’y a jamais de bon jour férié à supprimer, il n’y a jamais de bonne économie, a-t-il dit en premier. de tous. Mais on n’a pas besoin d’un jour férié pour commémorer le 11 novembre, sinon cela voudrait dire que nous avons 65 millions de Français au pied des monuments aux morts. Cela se saurait.
Quelques milliards d’économies en jeu ?
“Qu’on garde le 14 juillet pour des moments symboliques, je l’entends”, a ajouté le maire LR de Meaux (Seine-et-Marne). Mais dans un pays qui doit dépenser beaucoup pour préserver son modèle social, nous devons en réalité travailler davantage.» “Je pense que tout ce qui permet à notre pays de montrer que nous pouvons travailler plus dur pour participer à l’effort de relance va dans le bon sens”, a également déclaré le ministre du Budget Laurent Saint-Martin sur LCI, fin octobre.
Selon les projections faites dès la première journée de solidarité instituée en 2004, le lundi de Pentecôte, une telle mesure pourrait rapporter environ 3,3 milliards d’euros par an aux finances publiques selon Le Parisien. Mais la mesure peut avoir des gains économiques potentiellement différents selon les jours.
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