le pari remporté par « Lost Hours of Comics »

le pari remporté par « Lost Hours of Comics »
le pari remporté par « Lost Hours of Comics »
le pari remporté par « Lost Hours of Comics »

P.ou un premier essai, c’est un coup de maître. La première édition du Festival de la BD de Saint-Jean-d’Angély, qui s’est déroulée samedi 9 novembre à la salle Aliénor-d’Aquitaine, a fait l’unanimité. « J’aurais été très déçu si nous avions enregistré moins de 300 inscriptions et étions satisfaits de 500 inscriptions », confie Guillaume Bakeland, président de l’association « Les Heures Perdues de la Gange » qui a organisé l’événement. Avec 936 inscriptions en une seule journée, le trio d’organisateurs (Guillaume Bakeland, Marie Sagot et Yann Salaün) est enthousiaste. «Nous avons fait le débriefing dimanche matin en rangeant la salle – poursuit le président – ​​et nous n’avons eu que de bons retours du public, du libraire et des auteurs. »

Si le samedi matin s’est caractérisé avant tout par la présence des passionnés de BD et des “Angériens à la sortie du marché”, l’après-midi a vu la présence du grand public. Samedi, la fréquentation a été maximale, mais vendredi soir au cinéma Cinévals a également été un grand succès. La projection du “Château de Cagliostro” du maître japonais Miyazaki et les interventions du dessinateur Gwendal Lemercier (invité d’honneur du festival) et de l’illustrateur Bernard Borderie ont été très suivies. “Le cinéma a enregistré 51 entrées, c’était la deuxième séance la plus fréquentée vendredi… derrière le film “L’Amour ouf” de Gilles Lellouche”, ajoute Guillaume Bakeland.

Deux jours en 2025 ?

Les dessins, en édition limitée, ont également trouvé des admirateurs parmi les amateurs de phylactères (bulles comiques). « Mais il en reste encore à vendre. » Parmi les visiteurs de samedi, certains ont déploré le caractère exclusivement commercial du festival. « J’aurais aimé participer à une table ronde », a regretté une Angéroise. «C’est très difficile de s’organiser dans cette salle», répond le président des Heures perdues de la BD. Il y avait aussi une autre critique : la fermeture du festival entre midi et deux. «Je souhaite que les auteurs puissent faire une pause déjeuner», répond Guillaume Bakeland, qui envisage déjà une deuxième édition. « Nous nous reverrons bientôt pour discuter de la réunion de 2025. »

Le trio d’organisateurs souhaite que le festival se déroule sur deux jours – « C’est plus facile d’accueillir des dessinateurs qui viennent de loin » – et conserve son aspect « familial ». Pour Guillaume Bakeland le nombre d’auteurs doit rester modeste, une vingtaine au maximum. « Il est important que les lecteurs puissent communiquer facilement avec eux. » Il est probable que l’on découvrira également d’autres auteurs. “Il est impensable de retrouver chaque année les mêmes personnes”, estime le président qui n’a pas encore trouvé l’invité d’honneur de l’édition 2025.

La deuxième Fête de la BD aura lieu à nouveau à la Salle Aliénor-d’Aquitaine, probablement le deuxième week-end de novembre. « C’est le bon moment pour faire les achats de Noël », conclut le président, fatigué mais heureux.

Belgique

 
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