Prix ​​​​des moutons inabordables

Prix ​​​​des moutons inabordables
Prix ​​​​des moutons inabordables

A peine sept jours avant l’Aïd El Adha, de nombreux citoyens de la wilaya de Constantine restent sceptiques quant aux prix affichés cette année pour les animaux destinés au sacrifice.

« À première vue, les prix sont vraiment très élevés, voire inabordables pour certaines catégories, notamment les fonctionnaires qui n’ont que leur maigre salaire pour subvenir aux besoins de leur famille face à la flambée des prix ; déjà la barre est fixée à plus de 90 000 DA pour une bonne bête ; il ne faut pas espérer trouver quelque chose de intéressant en dessous de ce prix chez un vendeur qui vous convient, sinon ce sera plus cher », explique un citoyen rencontré dans la commune de Hamma Bouziane. Où quelques propriétaires agricoles ont commencé à ouvrir leurs granges aux clients.

Jeudi dernier, selon les retours recueillis auprès des citoyens ayant visité quelques fermes à Zegrour Larbi, dans la commune de Hamma Bouziane ainsi que dans les localités rurales des communes de Beni Hmidene, Ain S’mara, Zighoud Youcef et El Khroub, la tendance c’était pareil partout. « J’ai fait le tour de certaines fermes où j’achetais la bête sacrificielle, mais je suis revenu les mains vides ; le citoyen pauvre doit revoir ses calculs, car les prix sont inabordables en termes de pouvoir d’achat ; c’est vraiment impensable qu’un salarié puisse acheter un mouton pour 100 000 DA, et il y a même 120 000 DA, c’est incroyable », avoue un enseignant habitant Didouche Mourad.

Pour le reste, des brebis sont également proposées à la vente, contrairement aux interdictions, et ce sont des personnes aux revenus modestes qui ont choisi de les acheter. « Plusieurs personnes viennent chercher des agneaux à des prix variant entre 60 000 et 65 000 DA, car ils n’ont pas les moyens d’acheter un mouton, et chacun trouve de quoi passer l’Aïd ; ils n’ont pas vraiment le choix ; pour nous, on essaie d’arranger les choses pour tout le monde même si la situation est plus difficile cette année », se plaint un éleveur basé à Ain S’mara.

Ce dernier, comme bien d’autres, évoque des facteurs qui perdurent depuis maintenant quatre ans, comme le coût élevé de l’alimentation du bétail. Pour les citoyens ordinaires, il faudra attendre les prochains jours pour voir mieux, avant de prendre la décision qui sera difficile pour les salariés aux revenus modestes.

 
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