“Aucun spécialiste militaire sérieux ne peut assurer que les Russes ne seront pas près de Kiev en novembre prochain”, affirme le général Vincent Desportes.

“Aucun spécialiste militaire sérieux ne peut assurer que les Russes ne seront pas près de Kiev en novembre prochain”, affirme le général Vincent Desportes.
“Aucun spécialiste militaire sérieux ne peut assurer que les Russes ne seront pas près de Kiev en novembre prochain”, affirme le général Vincent Desportes.

Emmanuel Macron a assuré vendredi 7 juin, aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’il souhaitait “finaliser” une coalition pour envoyer des instructeurs en Ukraine et a confirmé le début prochain de la formation des pilotes ukrainiens sur les chasseurs français Mirage 2000-5. Mais selon le général Vincent Desportes, professeur à Sciences Po et ancien directeur de l’École de guerre, l’aide militaire “Peut-être qu’ils arrivent trop tard”. “Nous avons besoin d’une planification commune entre les Ukrainiens et les Occidentaux en termes d’arrivée d’armes et d’actions à entreprendre”, souligne-t-il, samedi 8 juin, sur -.

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**“La dynamique de victoire est pour le moment du côté russe et c’est pourquoi il est tout à fait important que nous apportions le plus rapidement possible toute l’aide possible à l’Ukraine pour qu’elle tienne ses positions”, assure le général de division de l’armée française. “Aucun spécialiste militaire sérieux ne peut garantir que les Russes ne seront pas près de Kiev en novembre prochain”, il ajoute.

« Il faut passer à la stratégie »

Pour l’ancien directeur de l’Ecole de Guerre, il manque une véritable stratégie de défense et « stopper cette gestion de crise qui mène à la catastrophe ». « L’Occident se retrouve en permanence en réaction et non en pro-action », se lamente-t-il. « Il faut passer à la stratégie »il a insisté. « Donner des armes, étendre la gamme d’armes, n’est pas une stratégie. » note le général Vincent Desportes. “La stratégie consiste avant tout à définir ce que nous pouvons faire de manière réalisable et à partir de là, à construire une action militaire”, il se souvient. « Ce qui est possible aujourd’hui, ce n’est pas de rêver à reconquérir les terres perdues, ce n’est pas possible dans l’immédiat mais il faut faire en sorte que l’armée ukrainienne tienne le coup et devienne ensuite une force dissuasive. montrer au président Poutine qu’il a plus à perdre qu’à gagner en poursuivant son agression »explique le soldat.

 
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