le procès d’un conducteur alcoolique au tribunal de Rodez un an après un accident qui a coûté la vie à son ami

le procès d’un conducteur alcoolique au tribunal de Rodez un an après un accident qui a coûté la vie à son ami
le procès d’un conducteur alcoolique au tribunal de Rodez un an après un accident qui a coûté la vie à son ami

Les faits remontent au 1er septembre 2023. Ce jour-là, une jeune femme de 26 ans perdait la vie dans un accident de la route à La Cavalerie. Le conducteur avait bu et roulait vite.

“Notre douleur est éternelle”. Cette semaine, au tribunal de Rodez, toute une famille grenobloise a pris place sur les bancs. En hommage à l’un des leurs, décédé dans un accident de la route entre Millau et Lapanouse-de-Cernon, dans la nuit du 1er septembre 2023.

Elle avait 26 ans, elle était sage-femme

Elle avait 26 ans et avait quitté son Isère natale pour travailler comme sage-femme à l’hôpital de Saint-Affrique. Ce soir-là, elle revient d’une soirée festive à la sous-préfecture, avec « une amie ».

Son ami conduisait, il avait bu, il a perdu le contrôle de la voiture

Il roulait, il avait bu et a perdu le contrôle sur une autoroute, du côté de La Cavalerie… Elle est décédée sur le coup, éjectée de l’habitacle. Il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Montpellier. Neuf mois plus tard, il doit s’expliquer devant les juges de l’Aveyron et répondre d’homicide involontaire.

“Un trou noir”

D’emblée, il a indiqué qu’il “un trou noir”, je ne me souviens pas de l’accident. Il a également assuré qu’il « je me sentais capable de conduire »malgré un taux d’alcool enregistré à 0,69 g par litre de sang plusieurs heures après la sortie de route… Un expert automobile a également pointé du doigt une vitesse excessive. “J’étais à 110-120 km/h”a déclaré le prévenu, aujourd’hui âgé de 28 ans, avant de présenter ses excuses à la famille du défunt.

“Ce n’est pas imprudent”

Mais pas de quoi apaiser la colère de ces derniers. «Quand tu as une amie, comme tu dis, tu prends soin d’elle. On ne conduit pas après avoir bu, on ne roule pas à 150 km/h !la mère témoignera à la barre, regrettant également de n’avoir eu accès que depuis le décès de sa fille à “très peu d’informations, voire aucune”. « Le tribunal ne vous cache rien Madame. Nous avons tous le même casier judiciaire, il n’y a rien de non-dit.”répondra la juge, Emeline Gardes, alors que la qualification d’homicide involontaire dans de telles circonstances est aujourd’hui au cœur des débats au sein de la société…

« Le fait de boire, de conduire quand on a conscience d’avoir dépassé les limites autorisées, ça va au-delà de l’imprudence. Il a tué une jeune femme en prenant le volant. », a fait valoir l’avocat de la partie civile. Avant de donner la parole à la procureure, Mathilde Jayais. Elle a requis trois ans de prison, avec mandat de dépôt, contre le conducteur, rappelant également que ce dernier était visé par d’autres procédures, notamment dans le cadre de trafic de drogue…

Un faux certificat de travail

Elle a également pointé du doigt une fausse attestation de travail, en tant que web designer, à « pour amadouer le tribunal ». Ce dernier a réduit la peine à un an de prison, réglable via un bracelet électronique. Il a également été informé d’un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Inoffensif pour la famille du défunt.

 
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