Selon les dernières données de la plateforme « Attaqa » (Energie), l’Algérie est le seul pays africain à exporter du pétrole vers un autre pays africain en 2024.
En effet, si la majorité de ses exportations sont destinées à l’Europe et à l’Asie, il est Afrique du Sud qui se révèle unique Acheteur africain du brut algérien cette année.
Les exportations moyennes de pétrole brut de l’Algérie ont atteint un niveau de 410 000 barils par jour entre janvier et octobre 2024, marquant une augmentation par rapport aux 378 000 barils par jour enregistrés durant la même période en 2023.
Les principaux clients de l’Algérie en pétrole brut sont les pays européens : France, Espagne et Italie viens en premier. Du côté asiatique, le Corée du Sud et Inde sont parmi les plus grands importateurs.
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La France en tête des importateurs de pétrole algérien en 2024
Selon les dernières données de l’Unité de recherche sur l’énergie, la France s’est hissée au premier rang des plus grands importateurs de pétrole algérien au cours des dix premiers mois de cette année. Avec une moyenne de 86 000 barils par jourLa France reste un partenaire privilégié d’Alger dans le secteur de l’énergie.
L’Espagne suit de près avec une moyenne de 55 000 barils importés quotidiennementtandis que l’Italie complète le podium avec un volume de 49 000 barils par jour.
Le Corée du Sud se classe quatrième avec une moyenne de 35 000 barils importé quotidiennement, suivi de Portugal avec 32 000 barils. Inde occupe la sixième place avec 31 000 barils par jour, et le Royaume-Uni ferme la marche des sept premiers avec un volume de 30 000 barils par jour.
Exportations pétrolières : l’Algérie consolide sa position sur les marchés internationaux
L’Afrique du Sud s’est distinguée comme seul acheteur africain du pétrole algérienmais très ponctuellement. En effet, ce n’est qu’en juillet dernier que le pays a importé du brut algérien, avec un volume d’environ 33 011 barils par jour.
Cette tendance shopping sporadique venue d’Afrique du Sud ça date de 2018. Le pays avait importé de petites quantités de pétrole algérien en mars 2018, puis de nouveau en mars et juillet 2023, ainsi qu’en août de la même année.
Les raisons de ces échanges commerciaux fluctuants entre l’Algérie et l’Afrique du Sud sont multiples et peuvent être liées à des facteurs économiques, géopolitiques ou encore à des stratégies d’approvisionnement propres à chaque pays.
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A côté de ces exportations, l’Algérie affiche une ambition de renforcer sa production d’hydrocarbures. Comme l’a souligné le président Abdelmadjid Tebboune en février dernier, le pays envisage d’augmenter sa capacité de production d’hydrocarbures en 2% par anentre 2023 et 2027, pour atteindre environ 209 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) d’ici 2027.
Cet objectif ambitieux s’appuie sur un plan d’investissement conséquent visant à développer de nouveaux gisements, à optimiser les gisements existants et à accélérer la valorisation des hydrocarbures.
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En résumé, si l’Algérie se tourne principalement vers les marchés européens et asiatiques pour écouler sa production pétrolière, elle entretient également des relations commerciales, bien que limitées dans le temps, avec l’Afrique du Sud.
