“J’ai une pensée pour mon frère que j’aimerai toujours !” – .

“J’ai une pensée pour mon frère que j’aimerai toujours !” – .
“J’ai une pensée pour mon frère que j’aimerai toujours !” – .

Jacques Villeneuve, son frère Gilles Villeneuve et son neveu, Jacques Villeneuve, champion du monde de Formule 1 en 1997, sont issus d’une famille de pilotes automobiles et de motoneiges. La passion familiale pour la vitesse leur a sans doute été inculquée par Séville, le père de Jacques et Gilles.

Jacques décrit son père comme un homme qui aimait rouler vite. S’il lui fallait une heure pour arriver quelque part, cela lui prenait 30 minutes. Les trois Villeneuve étaient réputés pour être perfectionnistes. Encore une fois, Séville les a influencés, car il était perfectionniste à sa manière, il accordait les pianos.

Le 8 mai 1982, Gilles Villeneuve décède des suites d’un grave accident lors des qualifications du Grand Prix de Belgique sur le circuit de Zolder. Lorsque Jacques et son père Séville apprirent la tragique nouvelle, aucun d’eux n’y crut.

Le choc de la mort de son frère Gilles a été dévastateur pour lui. Il lui a fallu un mois pour réaliser et accepter ce qui s’était passé.

Vous êtes originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec.

Jusqu’à l’âge de quatre ans, j’ai vécu à Saint-Jean-sur-Richelieu avant que mes parents, Séville et Georgette, décident de s’établir à Berthier, en campagne. Êtes-vous sûr de vouloir parler de ma jeunesse ? N’oubliez pas que j’ai 70 ans. (Après l’avoir interviewé, je peux confirmer qu’il a encore une bonne mémoire.)

Parlez-nous de votre père.

Le son d’un piano était important pour lui puisqu’il était accordeur et spécialiste de la réparation de pianos. Cependant, il avait tendance à boire une petite bière, qui se terminait par plusieurs bières une fois son travail terminé.

Il aimait acheter de la bière à ses amis.

Ce que je veux dire, c’est que souvent une grande partie de l’argent qu’il gagnait était utilisée pour payer une tournée ou deux de bière.

Votre mère a créé sa propre entreprise.

Elle était une très bonne couturière, alors un jour elle a décidé de se lancer en affaires à Berthierville. Elle avait une trentaine d’employés tandis que mon père faisait l’aller-retour de Berthierville à Montréal avec la lessive.

Votre frère Gilles jouait du piano.

À l’école, il jouait aussi de la trompette, mais il était meilleur au piano. J’ai adoré l’écouter jouer Les portes du pénitencier. Quelques années plus tard, j’ai joué la même chanson au piano.

Les gens ont dansé pendant plusieurs heures au son de quatre chansons.

Je jouais de la basse dans un groupe de quatre musiciens à l’école secondaire Berthier. Lors d’une soirée dansante au poly, il y avait deux salles de danse avec des musiques différentes. Un problème majeur est survenu.

Quel problème est survenu ?

Les gens dans l’autre pièce nous ont finalement rejoint. Ils dansaient sans cesse. Cependant, nous ne connaissions que quatre chansons, et cela ne les a pas empêchés de danser sur les mêmes chansons pendant des heures, sans compter qu’aucune des chansons n’était douce ou sentimentale.

Vous n’êtes pas vraiment un fin gourmet.

Mon père adorait le steak, mon frère Gilles adorait la viande hachée et moi j’adorais les hot dogs, et j’en mange encore beaucoup aujourd’hui.

Quelle était votre relation avec votre frère Gilles dans votre jeunesse ?

Tout d’abord, mon frère étant plus âgé, il était plus sage que moi, parce que j’avais la tête dure. Nous vivions comme le font habituellement deux frères. D’un autre côté, j’ai peut-être franchi la ligne d’arrivée en le poursuivant avec un couteau à la main, mais je ne l’ai pas rattrapé.

Parlez-nous du magnifique train électrique que vous avez reçu à Noël.

Nos parents nous ont offert un magnifique train électrique, que Gilles et moi avons fait rouler toute la nuit. Nous rajoutions du poids pour le ralentir afin de vérifier la tolérance du moteur. L’inévitable s’est produit. Le moteur a brûlé.

Vous avez suivi le parcours de votre frère pendant de nombreuses années.

Gilles étant plus âgé et ayant réussi son rôle gagnant chez Skiroule à Berthierville, on ne m’a pas toujours demandé de lui succéder.

Votre premier emploi n’a duré qu’une semaine.

Après une semaine de travail dans une ferme, oubliez ça, ce n’était pas pour moi. C’était mon engouement pour les voitures que je voulais vivre. Grâce à l’aide financière de mes parents, j’ai pu poursuivre une carrière dans le monde des courses automobiles.

Vous avez construit votre propre kart.

J’avais 14 ans, mais trop innocent pour attacher un câble au bras de transmission. Alors, le bras derrière moi, c’est avec le doigt dans le carburateur que je gérais la vitesse de la voiture.

Vous aimiez démonter les petites voitures et les remonter.

Démonter les petites voitures était très amusant, mais pas autant que de les remonter, surtout quand j’avais des pièces supplémentaires entre les mains.

Gilles et vous avez appris à conduire sur les routes de la périphérie de Berthierville.

Hé! comment. Les routes n’étaient pas forcément droites, ce qui nous a permis d’apprendre à gérer les virages, sans oublier de glisser notre caisse à outils dans la valise. Heureusement, la police était plus tolérante qu’aujourd’hui.

Cette année, tu fêtes tes 50 anse anniversaire de mariage.

Céline et moi nous sommes rencontrés cinq ans avant notre mariage. Je n’ai pas toujours été un mari idéal. Sans elle dans ma vie, je n’ai aucune idée de ce que je serais devenu.

Souhaitez-vous partager vos réflexions ?

C’est le week-end du Grand Prix à Montréal. J’ai une pensée pour mon frère Gilles, que j’aimerai toujours !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Prix ​​du gaz, démarque inconnue, nouveau plan d’économies… Ce qui change au 1er juillet