Patrick, quels sont vos sentiments après cette nette défaite ?
On savait que cette équipe était très physique et qu’il faudrait être impeccable à la réception mais on n’y est pas parvenu. Bizarrement, ce n’est pas forcément sur les services les plus difficiles où nous avons pêché. Cela part de là car nous avons ensuite eu beaucoup de difficultés à mettre en place notre jeu offensif. Il faut dire aussi que nous sommes tombés sur une équipe qui vivait une journée exceptionnelle et qui même en difficulté a réussi à faire le point. Ils ont mis la main sur le match.
Aucun de vos joueurs ne semblait capable de tirer les autres vers le haut. Est-ce aussi votre sentiment ?
Nous avons été dominés dans tous les domaines de jeu : réception, attaque, blocage. Et quand nous faisions quelque chose de bien, ils faisaient encore mieux. Nous n’avons jamais pu développer notre jeu. Ce point du deuxième set nous a aussi fait perdre le contrôle (un différend arbitral à 16-16, NDLR). C’est frustrant, exaspérant. Nous sommes sortis du match un peu après et c’était de notre faute.
Avez-vous essayé de changer d’équipe mais sans succès non plus ?
Tout le monde avait du mal donc on a essayé de changer les choses avec Julien (Winkelmuller, le pointu, NDLR) pour jouer un peu plus vite puis un jeune au centre (Axel Michel, NDLR) pour essayer de créer des choses différentes mais ça n’a pas marché. travail.
Vous attendiez-vous à un tel écart entre les deux équipes ?
Il aurait fallu être bien meilleur à l’accueil pour les inquiéter un peu plus. Il faut reconnaître qu’ils nous ont mis beaucoup de pression tout au long du match. Quand une équipe est moins bonne elle souffre et face à une armada comme Tourcoing qui sur le papier est déjà plus forte que nous, et qui va jouer le titre, on aurait dû être au sommet et on ne l’a pas été. L’écart est grand aujourd’hui mais je ne pense pas que cela reflète la différence entre les deux équipes. On aurait pu faire mieux, si on avait mieux négocié le premier set par exemple.
Le prochain défi promet également d’être relevé par un déplacement à Poitiers. Pas un endroit évident pour rebondir ?
Non, c’est le moins qu’on puisse dire (il sourit)…