Bien après la fin du mercato et un peu plus de deux mois après l’expiration de son contrat avec la Juventus Turin, Adrien Rabiot a signé, à la surprise générale, avec l’Olympique de Marseille. Lui qui s’était annoncé, tantôt en Angleterre, tantôt en Allemagne, voire candidat à une prolongation avec le club de la Vieille Dame, a pris tout le monde à contre-pied, en signant dans un club privé de Coupe d’Europe. Et qui plus est, le premier rival du PSG qui l’a formé et révélé.
Rabiot a signé avec l’OM en septembre dernier
La communauté internationale française n’en a pas fait une question d’argent. Pour s’engager auprès de l’OM, il a réduit ses émoluments et nivelé ses revenus au fil du temps et les différentes primes, performances ou salaires. Son salaire cette saison est incertain et seulement estimé, estimé à près de 4,5 millions d’euros par an. Traduit sous une forme approximative. Cela vaut l’équivalent de 12 329 euros par jour, pour un natif de Saint-Maurice, en banlieue parisienne.
Adrien Rabiot a signé son contrat de deux ans jusqu’en 2026 le 17 septembre. Cela suppose qu’à ce jour, samedi 9 octobre, il a gagné plus ou moins 653 437 sous le maillot de la France. Sans les bonus donc. S’ajoutant à cela les émoluments de son précédent contrat avec la Juventus Turin, en Serie A italienne, donnés à près de 7,5 millions d’euros par an et sachant qu’il est arrivé à la Vieille Dame au lendemain de l’expiration de son précédent contrat avec le PSG, le 1er juillet. . En 2019, Adrien Rabiot a donc gagné l’équivalent de 37,5 millions d’euros au total, durant toutes ses saisons passées au-delà des Alpes.
L’aspect financier n’est pas une priorité dans les choix professionnels
A tel point que, depuis le 1er juillet 2019 et son départ de la capitale française, les revenus estimés d’Adrien Rabiot s’élèvent à 38 153 437 euros. Une somme certes très conséquente pour un citoyen lambda, mais dont Rabiot, on l’a dit, n’a pas fait une priorité dans sa carrière. Sinon, il aurait fait d’autres choix, bien plus rémunérateurs, comme se rendre en Arabie Saoudite où l’attendait un contrat d’une valeur de 20 millions d’euros net par saison.