La Tour Eiffel se pare de ses habits olympiques. Dans la nuit de jeudi à vendredi, les cinq anneaux olympiques étaient accrochés entre le premier et le deuxième étage du célèbre monument parisien. Les cercles entrelacés rouges, verts, bleus, noirs et jaunes, représentant les cinq continents, ont été suspendus à plus de 60 mètres de haut à l’aide de deux grues. Ils ont été rassemblés au sol cette semaine avant d’être hissés sur la Dame de Fer.
Ils sont fixés aux éléments les plus robustes de la Tour Eiffel, a expliqué à - Alain Dumas, directeur technique de la société exploitante de la Tour Eiffel. Une quinzaine de cordistes ont participé à l’opération de gréage ainsi que plusieurs grues.
Fabriqués par Arcelor Mittal, les anneaux en acier recyclé sont équipés de 100 000 LED basse consommation. Ils seront éclairés jour et nuit. Le jour, ils brilleront aux couleurs olympiques (bleu, jaune, noir, vert et rouge) et la nuit, ils seront illuminés en blanc. Ils sont suspendus par des câbles les plus discrets possibles afin de donner aux spectateurs l’impression qu’ils flottent dans les airs.
Des tests et des études ont été menés depuis de nombreux mois pour mener à bien cette opération, a expliqué Pierre Engel, ingénieur chez Arcelor-Mittal. “Ce sera une des images des Jeux”, prédit Thierry Reboul, directeur des événements et des cérémonies du comité d’organisation des JO de Paris, en faisant référence à ces cinq anneaux de neuf mètres de diamètre qui regarderont vers le Trocadéro. La structure est impressionnante puisqu’elle mesure pas moins de 29 mètres de large et 13 mètres de haut et pèse 30 tonnes au total.
Et les Parisiens comme les touristes pourront profiter de ce spectacle jusqu’à la fin des Jeux Paralympiques, le 8 septembre. Des anneaux olympiques ont également été accrochés ce mercredi au fronton de l’Arène Paris La Défense à Nanterre (Hauts-de-Seine) en où se dérouleront les épreuves olympiques de natation. C’est le seul équipement à disposer des anneaux, si l’on excepte les anneaux de la piscine Georges-Vallerey à Paris, site des Jeux olympiques de 1924, et site d’entraînement cet été.
