Un voyage qui traverse les continents à travers les océans Atlantique, Indien et Pacifique
Les participants seront confrontés à des conditions météorologiques instables durant la traversée, de la France au Chili en passant par l’Afrique du Sud et l’Australie.
Les premières difficultés au large des côtes européennes et africaines
Comme d’habitude, l’aventure débutera aux Sables-d’Olonne en Vendée. Les skippers descendront l’Atlantique en passant au large des côtes africaines pour rejoindre et contourner le cap de Bonne-Espérance, situé à la pointe sud du continent, en Afrique du Sud.
Dans cette partie, ils affronteront les premières difficultés : d’abord le golfe de Gascogne, le long de l’Espagne, très agité à cette époque de l’année et où les vagues peuvent atteindre près de 8 mètres. Puis l’anticyclone des Açores à proximité des îles portugaises, que les skippers vont tenter de contourner pour éviter de se retrouver coincés en son centre.
Vient ensuite le « Pot au Noir », la partie située autour de l’équateur. Entre les alizés des hémisphères Nord et Sud, cette zone est très instable et les conditions météorologiques sont imprévisibles. La visibilité peut être considérablement réduite.
Enfin, la haute Sainte-Hélène constitue la dernière difficulté avant le cap de Bonne-Espérance. Il s’agit de l’équivalent sud de l’anticyclone des Açores, où les participants tenteront d’éviter les centres dépressionnaires pour éviter d’affronter des vents plus forts.
Direction l’Australie et le Chili en évitant la zone d’exclusion de l’Antarctique
Commence alors le tronçon le plus long et le plus compliqué de la route vers l’Amérique du Sud. Les participants doivent faire le tour de l’Antarctique, une longue ligne presque droite battue par des vents très violents et dont les latitudes sont les plus éloignées de l’équateur.
Attention, il leur sera interdit de naviguer dans la zone d’exclusion de l’Antarctique (ZEA), qui entoure l’Antarctique des îles Crozet jusqu’au cap Horn, pour éviter d’éventuelles collisions avec des icebergs.
Depuis le cap de Bonne-Espérance, ils traverseront l’océan Indien puis passeront près de Perth en Australie, en contournant le cap Leeuwin, situé à la pointe sud-ouest du pays. Puis dans le Pacifique ils atteindront le Cap Horn, le point le plus méridional du Chili et de l’Amérique du Sud.
Les skippers y trouveront une mer plus chaude et pourront entamer leur voyage de retour vers l’Atlantique.
Un retour en Vendée avec du vent fort
Les participants affronteront des vents violents le long du Brésil, avant de traverser à nouveau l’équateur et le « Pot au Noir » instable, puis l’anticyclone des Açores. Enfin, ils devront surmonter une dernière fois les dépressions du golfe de Gascogne pour atteindre la ligne d’arrivée aux Sables-d’Olonne.