« Les effectifs des garde-côtes sont limités, mais le pouvoir des personnes en mer est illimité », ont-ils déclaré dans un communiqué annonçant ces mesures.
Les garde-côtes ont appelé la population, et notamment les pêcheurs, à « rester vigilants face aux activités maritimes anormales ».
Mais aussi pour les aider à contrer les « menaces maritimes » croissantes ainsi que « toutes sortes de tactiques de harcèlement » dites zones grises, c’est-à-dire une guerre hostile mais pas ouverte.
L’armée taïwanaise signale quasi quotidiennement la présence de navires de guerre chinois autour de ses eaux, ainsi que des sorties d’avions de combat et de drones autour de l’île.
Mi-octobre, les garde-côtes taïwanais avaient indiqué avoir détecté des groupes de bateaux de leurs homologues chinois autour d’îles périphériques appartenant à Taïwan, après que Pékin a lancé des manœuvres militaires mobilisant des avions et des navires à proximité de l’île.
Ils précisaient alors avoir arrêté un ressortissant chinois après une possible « intrusion » dans les îles Kinmen, situées à quelques kilomètres de la ville côtière chinoise de Xiamen, dans le Fujian, mais administrées par Taipei.