Fin du silence. Depuis la tonitruante réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, George Clooney n’a fait aucune déclaration. Jusqu’à son arrivée à… Brignoles, ce jeudi soir. En marge de l’inauguration du nouveau cinéma Liberté, l’acteur pro-démocrate nous a confié son état d’esprit. “Il y a une chose intéressante dans la démocratie : ils ont voté et ils ont choisi un candidat, dit-il, fair-play. C’est ainsi que fonctionne la démocratie.
Fin de son engagement politique ? Pas vraiment. La star hollywoodienne ajoute : « Parfois, ce n’est pas la personne que l’on veut. La bonne nouvelle, c’est que la démocratie gagne toujours, nous continuerons à vivre et présenterons un candidat un autre jour.» Un mot sur Donald Trump ? “Ce n’est pas le bon moment pour en parler.”il esquive, soutenu par un sourire, avant de s’engouffrer dans la salle principale du cinéma.
Avec Barack Obama, George Clooney s’est activement impliqué dans la campagne américaine : il a notamment été l’une des personnalités les plus influentes à avoir appelé au retrait de Joe Biden, avant la candidature de Kamala Harris. “J’aime Joe Biden, mais nous avons besoin d’un autre candidat (pour gagner en novembre)”» a-t-il écrit dans une chronique publiée dans le New York Times en juillet dernier. Manqué.
Clooney, ce Brignolais
Retour à Brignoles. Devant lui, trois cents invités, dont plusieurs maires de Provence verte (Cotignac, Forcalqueiret…) et quelques élus, en confiance, venus de Toulon. “Je suis désolé, mon français est horrible”commence George Clooney, invité à prendre le micro. En anglais, il vante ensuite les qualités du maire de scène Didier Brémond : « Il est incroyable. Je suis fier de l’appeler mon ami ». Des propos traduits par son chef de la sécurité. Pas toujours bien interprété, évidemment. « Ce type, il pouvait me faire dire n’importe quoi. Il pourrait me tuer »» a-t-il ri, avant de remercier le public d’avoir accueilli sa famille dans le Var, avec “tant de gentillesse”.
Entre selfies et dédicaces, il n’en manque pas. Il a également évoqué un projet qui lui tient à cœur. Soutien ici, “un événement caritatif une fois par an pour tenter de récolter des fonds pour une cause”. S’il a déjà une idée en tête ? « Ça ne doit pas venir de moi, ça doit être l’idée des Brignolais. « A ceux qui lui demandent des nouvelles de son “apporter” Brad Pitt, propriétaire du domaine Miraval, a également la réponse : « Tout le monde veut Brad. Tout le monde demande toujours Brad. Il est très vieux. Suivi d’un éclat de rire.
Le Débarquement de Provence sur les écrans ?
Autre sujet de discussion : le Débarquement de Provence, dont le 80e anniversaire a été commémoré cet été. Cette fois, c’est le président du Département Jean-Louis Masson qui lui propose de s’engager dans la voie d’en faire un film. fabriqué en Hollywood, quant à celui de Normandie avec Nous devons sauver le soldat Rayan. Et pourquoi pas ? “Je ne connaissais pas cette histoire, il nous a dit. Ils ne m’ont raconté cette histoire que ce soir. Je trouve ça fascinant. Je ne savais pas qu’autant de monde était arrivé ici. C’est une histoire très intéressante. Le transformera-t-il sur les écrans ? « Ce devrait être un film réalisé par un réalisateur ou un auteur français. Tu devrais commencer par demander à mon ami Jean Dujardin ! Nouveau rire.
Une heure plus tard, George Clooney se dirige vers la (petite) porte de sortie. Pensant avoir échappé à ses fans, il a pris une dernière pause avec les policiers qui avaient assuré ses déplacements, une dizaine de gendarmes et policiers municipaux. Trop? Il est temps de vous éclipser, au volant de votre Fiat 500 Abarth : “Je rentre chez moi sinon ma femme va me tuer”.