Joe Biden s’exprimera publiquement ce jeudi 7 novembre à 17 heures lors d’un discours de transition politique avec Donald Trump, le prochain président des Etats-Unis.
16:01 – De nouveaux compliments pour Kamala Harris ?
Dans un communiqué de la Maison Blanche, Joe Biden a salué « l’intégrité, le courage et le tempérament » de Kamala Harris à la suite des résultats de l’élection présidentielle américaine. Rappelons qu’il a remplacé le président sortant après que ce dernier a annoncé son retrait de la campagne en juillet dernier.
« Elle s’est mobilisée et a mené une campagne historique qui incarne ce qui est possible lorsqu’elle est guidée par une forte boussole morale et une vision claire d’une nation plus libre et plus juste », a-t-il également écrit dans X, ce jeudi midi. «Par-dessus tout, elle continuera d’être une leader que nos enfants admireront pour les générations à venir», a-t-il conclu. Dans son allocution télévisée de ce jeudi après-midi, Joe Biden devrait une nouvelle fois s’entretenir avec son vice-président.
15h33 – Ce que Joe Biden pourrait annoncer cet après-midi
A 11h (heure locale) et 17h (heure française), Joe Bien débutera son discours solennel à la télévision américaine. Le président américain devrait prononcer un discours de « transition » avec Donald Trump. Il devra “parler du résultat des élections et de la transition” avec le Républicain, précise simplement Washington, sans apporter de sujets plus précis. Biden a déjà fait part de son intention de procéder à un transfert pacifique du pouvoir avec le magnat de l’immobilier new-yorkais.
15h07 – Un discours d’unité pour Joe Biden
Le discours de Joe Biden ce jeudi 7 octobre à 17 heures (heure française) est d’une importance capitale. Le président des États-Unis doit rassurer le pays alors que des millions d’Américains sont sous le choc après la victoire de Donald Trump. Si certains craignent que cette dernière ne s’attaque à la démocratie américaine une fois au pouvoir, lors de son second mandat, Joe Biden devrait appeler à l’unité du pays et jouer le jeu du consensus, plutôt que de la discorde.
14h39 – Biden appelle Trump pour une invitation à Washington
Une fois la défaite du camp démocrate digérée, Joe Biden, encore président des Etats-Unis jusqu’au 20 janvier 2025, s’est empressé d’appeler son successeur, Donald Trump. Un coup de fil pour inviter le républicain à la Maison Blanche, prochainement, même si la date exacte n’a pas été communiquée par Washington. Un geste non anodin, qui respecte la tradition républicaine et qui marque une certaine éthique professionnelle chez l’homme de 81 ans, malgré les torrents d’insultes dont il a été victime pendant la campagne, notamment de la part de Donald Trump.
11h57 – Impacts attendus sur l’écologie européenne
Donald Trump pourrait décider de retirer les États-Unis des accords de Paris, envers lesquels il s’est toujours montré hostile. Les positions climato-sceptiques de Donald Trump pourraient “briser tout effort de coordination sur les questions énergétiques et la politique climatique, et aussi saper les efforts visant à réduire nos émissions et à maîtriser ensemble le changement climatique”, a prévenu Sébastien Jean, directeur associé de Franceinfo, à l’Institut français des relations internationales. . Dans son programme, Donald Trump veut au contraire encourager les forages pétroliers, la reconstitution des réserves et le recours aux énergies fossiles.
11h31 – Ce que dit la loi sur les tarifs douaniers entre l’UE et les USA
Quant à l’UE, Trump pourrait déclencher une véritable guerre économique et commerciale. Depuis le United States Trade Act de 1974, le président américain a en effet la possibilité d’imposer des quotas douaniers plus élevés et des droits de douane allant jusqu’à 15 % pendant 150 jours aux pays ayant d’importants excédents de balance des paiements avec les États-Unis. Il pourrait donc aller au-delà des 10 % annoncés jusqu’ici. Cependant, ce scénario semble encore peu probable, d’autant plus que l’UE reste le principal partenaire commercial des États-Unis.
11:07 – Conséquences sur le chômage et l’inflation en France ?
«L’élection de Trump n’est pas une bonne nouvelle pour l’Europe. Cela signifie une montée du protectionnisme, avec une augmentation considérable des droits de douane», explique au Figaro Christian de Boissieu, professeur d’économie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
François Hollande avait même assuré sur BFMTV qu’en cas d’élection de Trump, il y aurait en France “une augmentation du chômage, une croissance plus faible et peut-être même une inflation plus élevée, car il y aura un déficit très important du budget américain et sans doute un déficit monétaire”. politique qui l’accompagnera, car nous devons financer le déficit américain.”
10h39 – Cet étrange message de Macron à Trump sur X
Le message de félicitations d’Emmanuel Macron à Donald Trump a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Une phrase était perçue comme ayant un double sens. En effet, les commentaires en anglais sont nombreux et des dizaines d’internautes ont mis en avant ce qu’ils considèrent comme une moquerie. “Je me demande si Macron n’a pas atteint le niveau maximum de troll en évoquant les convictions de Trump !”, s’amuse par exemple un internaute. Tous les détails dans notre article ci-dessous :
10h17 – Un retrait de l’OTAN attendu par Trump
La victoire de Donald Trump inquiète donc l’Europe en général. Mais tout d’abord, du point de vue de la politique internationale, le président américain n’a jamais caché son hostilité à l’égard de la manière dont est gérée l’Otan. Il a souvent fait pression sur les pays européens, les accusant de ne pas investir suffisamment dans la défense militaire. La contribution des États-Unis est l’une des plus importantes de l’Otan : 16,34 % en 2024. Un retrait américain, même partiel, de l’Organisation atlantique pourrait aussi inciter d’autres puissances, comme la Russie ou la Chine, à se montrer plus agressives sur le continent avant. .
10h03 – Une surtaxe douanière sur les importations européennes
Sur le plan économique, les tensions commerciales entre l’Europe et les États-Unis pourraient s’aggraver avec l’instauration de nouvelles taxes sur les importations européennes. Lors de sa campagne électorale, Donald Trump avait déclaré vouloir imposer des surtaxes tarifaires de 10 à 20 pour cent sur tous les produits importés aux États-Unis, une augmentation significative compte tenu de la moyenne de 3,3 pour cent appliquée jusqu’à présent via l’Atlantique.
09:58 – Une menace réelle pour l’Europe et l’Ukraine
Autre crainte : la réduction de l’aide américaine à l’Ukraine, au profit de Vladimir Poutine. Sans les moyens militaires et financiers des États-Unis, Volodymyr Zelenskiy pourrait être contraint de négocier rapidement avec la Russie, à des conditions très peu satisfaisantes et sans que le principe de souveraineté frontalière soit fermement défendu. Donald Trump pourrait également tenter de négocier un accord de paix avec la Russie, au détriment de l’Ukraine. Il avait en effet promis de « résoudre le conflit en 24 heures » s’il était élu, vantant ses bonnes relations avec Vladimir Poutine.
09:54 – Des relations qui semblent tendues entre la France et les Etats-Unis
La conversation polie entre Trump et Macron ce mercredi cache encore des sujets pour le moins tendus entre les deux pays, qu’il faudra rapidement mettre sur la table. La réélection du Républicain à la tête des Etats-Unis pose plusieurs questions à l’Europe, et plus particulièrement à la France, notamment dans ses relations commerciales avec les Etats-Unis.
Les tarifs douaniers pourraient exploser une fois que Trump prendra ses fonctions et des barrières commerciales avec le géant français Airbus ont déjà été annoncées. Enfin, la question de la défense de l’Ukraine et de l’Europe contre la Russie est peut-être la plus brûlante. Durant sa campagne électorale, Trump a annoncé qu’il pouvait « résoudre la guerre en Ukraine en 24 heures ». De quoi susciter de sérieux doutes sur la sécurité en Europe.
09h45 – Un « grand échange de 25 minutes » entre Trump et Macron
Donald Trump et Emmanuel Macron se sont entretenus au téléphone pendant environ 25 minutes, mercredi 6 novembre, après la victoire du républicain face à Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine. Tous deux ont exprimé leur « volonté d’œuvrer au retour de la paix et de la stabilité » face aux « crises internationales majeures en cours », apprend BFMTV de Source élyséenne.
Au cours de cet « excellent échange de 25 minutes », Emmanuel Macron « a souligné l’importance du rôle de l’Europe et a déclaré au président Trump qu’il était disposé à poursuivre cette conversation et à travailler ensemble sur ces questions », comme l’Ukraine ou le Moyen-Orient. Les deux hommes “ont convenu de rester en contact étroit pour poursuivre les discussions sur ces questions”, indique la présidence, toujours auprès de BFMTV.
09h35 – Trump gagne du terrain auprès de l’électorat hispanique (+13%)
Donald Trump mérite le mérite des progrès impressionnants réalisés au sein de la communauté hispanique lors de cette élection. En effet, si les citoyens hispaniques ont voté pour Kamala Harris (53 % des votants), le républicain a enregistré une augmentation de 13 % de cet électorat, selon Recherches Edisonen quatre ans, par rapport à l’élection présidentielle de 2020. Dans le même temps, le camp démocrate a perdu pas moins de 7 points de pourcentage, 60 % des citoyens hispaniques ont voté pour Biden en 2020. La progression est encore plus significative pour Trump chez les hommes hispaniques. : (+18 points en quatre ans).
09h12 – Un vote de genre, 54% des femmes ont voté pour Kamala Harris
Pour l’élection présidentielle américaine de 2024, les femmes ont choisi de voter davantage pour les Démocrates. 54% des électeurs américains déclarent avoir choisi Kamala Harris. Des chiffres comparables au vote de 2020 en faveur de Joe Biden. Au contraire, selon la BBC, 54 % des hommes font confiance à Donald Trump, 44 % à Kamala Harris.
POUR EN SAVOIR PLUS
Le système électoral américain est complexe. Il repose sur un système indirect dans lequel les citoyens n’élisent pas directement leur président, mais des électeurs qui se réunissent ensuite pour choisir le chef de l’État. Ce « collège électoral » compte 538 membres, correspondant au nombre total de sénateurs et de représentants au Congrès, ainsi que trois électeurs pour le District de Columbia. Chaque État dispose d’un certain nombre d’électeurs, attribués en fonction de la taille de sa population.
Lors des élections présidentielles, qui ont lieu tous les quatre ans, les citoyens votent début novembre. Le candidat qui remporte la majorité des voix dans un État, selon la règle du vainqueur, obtient tous les électeurs de cet État, à l’exception du Maine et du Nebraska, qui répartissent leurs électeurs proportionnellement. Le candidat qui a recueilli au moins 270 votants remporte l’élection présidentielle.