Économie, géopolitique, prix des carburants… Ce que va changer l’élection de Donald Trump en et en Europe

Économie, géopolitique, prix des carburants… Ce que va changer l’élection de Donald Trump en et en Europe
Économie, géopolitique, prix des carburants… Ce que va changer l’élection de Donald Trump en France et en Europe

C’est l’une des élections les plus suivies. Après un suspense insupportable et une campagne pleine de rebondissements digne d’un scénario hollywoodien, son dénouement promet encore de grands changements. Et pour cause, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait avoir un impact qui dépasse les frontières de son pays.

Géopolitique, enjeux climatiques, économie…. Autant de sujets qui pourraient influencer notre quotidien et notre façon de consommer. Faisons le point.

Une Europe unie sur la question ukrainienne

Après l’annonce de l’élection du candidat républicain, l’Europe n’a pas manqué de réagir. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholztout en félicitant publiquement Donald Trump pour sa victoire, il a tenu des discussions mercredi pour élaborer un plan Stratégie européenne face à une présidence américaine plus transactionnellee. « Nous œuvrerons pour une Europe plus unie, plus forte et plus souveraine dans ce nouveau contexte », Macron l’a dit sur X.

Si Volodymyr Zelenskyj avait affirmé, avant l’élection de Donald Trump, qu’il était « conscient de tous les risques » qu’impliquerait une victoire de ce dernier, a salué l’engagement de Trump en faveur de la doctrine de « Maintenir la paix par la force » dans la politique internationale. Une manière astucieuse de lui rappeler rapidement que laisser les clés de Kiev à Vladimir Poutine n’était pas une option.

L’OTAN : un réel risque pour l’Alliance ?

De nombreux observateurs craignent que Moscou, encouragée par une politique américaine moins dissuasive, continue d’élargir ses ambitions territoriales.

Pourtant, c’est ce que disent de nombreux partisans européens de l’Ukraine. « mal préparé » pour le retour de Trump à la Maison Blanche, observe Georgina Wright, experte en politique européenne à l’Institut Montaigne de Paris, dans le New York Times. Le journal américain estime que les analystes et dirigeants politiques craignent un renforcement des tensions commerciales, demande accrue de financement de l’OTAN, moins de certitude quant à l’aide militaire américaine et l’encouragement par Trump de l’expansion du populisme antidémocratique.

Trump a suggéré que cela pourrait ignorer l’article de l’OTAN assurer la défense collective, pilier de la stabilité en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Il a déclaré qu’il “encouragerait” La Russie un “faire ce qu’il veut” vers les pays qui ne contribuent pas suffisamment au financement de l’Alliance.

Ce fait n’a rien de nouveau. En effet, dès son premier mandat, le leader républicain continue de critiquer l’Alliance atlantiquedéplorant une contribution américaine trop élevée à son goût et estimant que les pays membres devaient prendre leurs responsabilités et revoir à la hausse leurs budgets de défense.

La défense des droits de l’homme est-elle passée au second plan ?

Sur un autre sujet, toujours dans le New York Times, Frank Mugisha, un militant ougandais des droits LGBTQ+, a exprimé ses craintes quant au traitement réservé aux minorités dans le monde : « Je crains que Trump ne fasse moins pour défendre les droits humains LGBTQ+. S’il est attaqué, il risquera de détourner le regard.

Une baisse des prix des carburants en ?

Et si l’élection de Donald Trump avait eu lieu baisser le prix du carburant en France ? C’est exactement ce qui pourrait arriver. Le président élu a clairement indiqué pendant sa campagne ce qu’il voulait forer davantage pour extraire plus d’hydrocarbures. Le but ? Baisser le prix du pétrole, quelles que soient les questions environnementales.

Exportation : les produits des entreprises françaises visés par Donald Trump

L’élection de Donald Trump aura aussi des conséquences sur nos entreprises. Et ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. Toujours dans la même ligne de conduite que son programme « L’Amérique d’abord » certains produits, notamment français, peuvent être taxés.

Ce qui nous rend célèbre, comme le vin ou le fromage, devrait être imposé entre 10 et 20%. En conséquence, le volume des importations de vin e di fromage ils devraient être beaucoup moins importants et les produits vendus à un prix plus élevé. Les Américains devraient alors se tourner vers les produits locaux, c’est le retour du Made in America, qui promet de concurrence féroce.

 
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