Le tourisme commémoratif est un secteur en plein essor aux États-Unis. Si l’intérêt pour la Normandie ne décroît pas depuis la visite très médiatisée du président Ronald Reagan en 1984, il connaît un regain remarquable après la sortie du film « Il faut sauver le soldat Ryan » en 1998.
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Correspondant aux États-Unis
Par Maurin PicardPublié le 06/05/2024 à 20h00
Temps de lecture : 4 min
R.eady 4 Duty » ne viendra pas. Ce vénérable bimoteur R4D-6 basé à Dallas au Texas, version navale du célèbre C-47 Dakota, l’avion de transport qui a largué les unités para le 6 juin, a perdu un moteur lors d’une escale à Oxford dans le Connecticut. C’est avec un chagrin d’amour que l’équipage de la Commemorative Air Force (CAF) a dû faire demi-tour. Le « D-Day Squadron », privé de cet apport, poursuit sa route vers la Normandie, via la route « Blue Spruce » par laquelle des millions d’avions américains étaient transportés vers l’ancien Théâtre d’Opérations Européen (ETO). ) entre 1942 et 1945, via Goose Bay, le Groenland, l’Islande, l’Écosse et Duxford, en Angleterre. Quatre mille huit cents au total, répartis sur six jours. La logistique des commémorations aériennes a été perturbée.
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