Depuis plusieurs semaines, le président russe Vladimir Poutine évoque un traité de « défense mutuelle » pour justifier le rapprochement sans précédent entre la Russie et la Corée du Nord. Mais jusque-là, personne ne savait rien. De quoi parle ce traité, quelles sont les conditions associées ?
Aujourd’hui, on voit les choses un peu plus clairement. En effet, la Russie et la Corée du Nord ont officiellement ratifié ce traité lors d’un vote organisé au sein de la chambre haute du Parlement russe (le Sénat). Pour l’occasion, absolument tous les élus présents ont voté en faveur de ce texte, qui n’a donc reçu aucune voix contre (ni même abstention). Un véritable succès pour le président Poutine.
La Russie et la Corée du Nord marquent leur rapprochement
En effet, cette dernière, qui continue de chercher des soutiens à l’échelle internationale, peut ainsi se contenter d’avoir su convaincre Pyongyang et ses propres élus de la suivre dans ce projet. Ce texte prévoit, dans ses termes, une aide militaire réciproque immédiate, si l’un des deux pays venait à être attaqué, que ce soit par les forces armées américaines, de l’OTAN ou autres.
Jusqu’à présent, aucune des deux nations n’a été attaquée en tant que telle. Or la Corée du Nord aurait envoyé, selon les renseignements américains et ukrainiens, entre 10 et 12 000 de ses hommes sur le territoire russe afin de s’entraîner et de s’acclimater au terrain, en vue d’être envoyés en Ukraine pour combattre. aux côtés des forces engagées. Une annonce pointée du doigt par le président Zelensky
L’arrivée de Trump peut-elle tout changer ?
Une escalade de ce conflit, que le président américain Joe Biden et l’ONU ont tenu à souligner. Malgré tout, les réactions se sont révélées assez timides, notamment du côté européen où peu de voix se sont élevées face à cette information. La récente élection du président Donald J. Trump pourrait cependant avoir un impact fort, lui qui a promis la fin de la guerre en Ukraine en 24 heures.
