Le 7 octobre, le Hamas a lancé une offensive sans précédent contre Israël. Une attaque qui a entraîné la mort d’un millier d’Israéliens et l’enlèvement de 251 personnes, prises en otage à Gaza. Huit mois plus tard, la réponse israélienne a causé plus de 30 000 morts côté palestinien, dont de nombreux civils, sans permettre la libération de tous les prisonniers. Selon un comptage de l’AFP, près de la moitié des captifs du mouvement terroriste sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs.
Ce mardi, 79 otages présumés vivants sont toujours détenus à Gaza, dont 13 femmes et deux Français. On sait également que le Hamas détient toujours 41 corps, dont ceux de 25 personnes tuées lors de l’attaque du 7 octobre.
Près de 80 otages présumés vivants
Sur les 79 otages présumés vivants, 72 sont des Israéliens ou des binationaux ayant la nationalité israélienne, six sont thaïlandais et un est népalais. Rien ne permet toutefois d’certifier que tous soient encore en vie, Israël ayant par ailleurs annoncé lundi la mort de quatre otages. De son côté, le Hamas a annoncé à plusieurs reprises la mort d’otages, notamment d’une femme de 32 ans et de ses deux fils âgés d’un et quatre ans. Décès non confirmés par Israël.
Une Israélienne est toujours portée disparue depuis le 7 octobre sans que l’on sache si elle est otage du Hamas. Deux civils israéliens, entrés volontairement à Gaza en 2014 et 2015, n’ont jamais réapparu. Tués à Gaza lors de la guerre de 2014, les corps de deux soldats israéliens n’ont pas été restitués à leurs familles.
Depuis l’attaque, 112 otages ont été libérés, dont 33 mineurs, 49 femmes adultes et 30 hommes adultes. Cent cinq étaient sur place lors d’une trêve d’une semaine fin novembre, dont trois Français. Cinq avaient été libérés peu avant et deux autres début février, lors d’une opération israélienne meurtrière à Rafah (sud). Israël a également réussi à rapatrier 19 corps.
