Mis en examen pour homicide volontaire et incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses près de Toulouse en juin 2021, le principal suspect, Cédric Jubillar, le mari de la victime, a toujours clamé son innocence. Il sera jugé aux assises pour meurtre entre septembre et octobre 2025.
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Cédric Jubillar, ce peintre plâtrier de 36 ans, sera jugé pour le meurtre de son épouse Delphine entre septembre et octobre 2025. Malgré l’absence de corps et de preuves, il est le principal suspect dans la disparition et la mort de son épouse. . , Delphine, une infirmière disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le Tarn.
Il a été maintenu en détention notamment pour éviter d’éventuelles pressions sur les témoins ou la disparition de preuves. Sa libération aurait été de nature à créer un trouble grave à l’ordre public, selon les avocats des proches de Delphine Jubillar, leurs clients ne pouvant avoir l’esprit tranquille s’il était libre.
Cédric Jubillar comparaîtra donc à l’automne 2025 devant la cour d’assises du Tarn. « Cette décision est la bienvenue et permettra à mes clients d’espérer obtenir enfin des réponses »avait réagi en septembre Mourad Battikh, l’un des avocats de la famille de Delphine Jubillar, à l’annonce de l’approche de son procès.
Six mois après la disparition de Delphine, mère de deux enfants, son mari Cédric a été mis en examen pour meurtre et placé en détention provisoire en juin 2021.La famille de Delphine, après une longue et éprouvante attente, se réjouit que Cédric Jubillar doive enfin répondre des éléments qui pèsent contre lui devant le tribunal de première instance.” continues Mourad Battikh.
Cédric Jubillar a toujours nié être impliqué dans la disparition de Delphine qui n’a donné aucun signe de vie depuis la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Mais dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, ni Preuve irréfutable, les enquêteurs sont persuadés que Cédric Jubillar a tué sa femme alors qu’elle venait d’annoncer son intention de divorcer.
Fin 2023, les juges d’instruction concluaient dans leur ordonnance de mise en examen que «tous les éléments recueillis lors de l’information judiciaire démontrent que Cédric Jubillar est l’auteur du meurtre de son épouse« . Après de multiples demandes de libération de leur client, les avocats de Cédric Jubillar ont interjeté appel de cette ordonnance de mise en examen, arguant de la présomption d’innocence.
Le secret de l’enquête ayant été très vite révélé, on peut énumérer différents éléments sur lesquels s’appuie le juge. Des éléments corroborés par les avocats des enfants, parents et amis de la victime. Pour eux, à l’unanimité, les enquêteurs n’ont laissé aucune piste sans réponse : toutes les portes auraient été ouvertes et les investigations auraient été menées avec sérieux et minutie.
“Ils ont fouillé, fouillé… la seule piste possible c’est le mari à moins qu’elle n’ait été kidnappée par un OVNIa affirmé Philippe Pressecq, avocat de deux cousins et quatre amis proches de l’infirmière. Tout ce qu’il dit est faux et cela a été prouvé. S’ils vous demandent ce que vous avez fait et que vous mentez sur tout, vous avez probablement quelque chose à cacher.
C’est sur ces mensonges que porte l’ensemble des preuves « sérieuses et concordantes » évoquées par le procureur de la République lors de la mise en examen du suspect numéro un. En février 2024, des informations complémentaires ont été ordonnées, entraînant de nouvelles perquisitions et audiences supplémentaires. En vain. Cédric Jubillar devra donc répondre du meurtre de Delphine, entre septembre et octobre 2025 devant la cour d’assises du Tarn.