Israël a officiellement informé les Nations Unies, lundi 4 novembre 2024, de l’annulation de l’accord avec l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), voté la semaine dernière par le Parlement israélien, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Affaires, relayées par leAFP. Cette annonce a provoqué un tollé international.
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Israël, longtemps critique à l’égard de l’agence, a accusé les employés de l’UNRWA d’avoir participé au massacre perpétré sur son sol par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Gaza.
L’UNRWA, un problème plus qu’une solution selon Israël
« L’UNRWA, l’organisation dont les employés ont participé au massacre du 7 octobre et dont de nombreux employés sont membres du Hamas, fait partie du problème de la bande de Gaza et non de la solution. » affirme le ministère, sans en apporter la preuve.
En janvier 2024, Israël a informé la BSCI, la plus haute instance d’enquête du système des Nations Unies, que 19 membres de l’UNRWA auraient été impliqués dans les attaques du 7 octobre.
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Après l’enquête indépendante, l’ONU a licencié neuf employés estimant qu’ils “aurait pu être impliqué dans les attaques armées du 7 octobre”, a déclaré le porte-parole adjoint d’Antonio Guterres, Farhan Haq, lundi 5 août.
Un accord qui remonte à 1967
L’accord avec l’agence des Nations Unies remonte à 1967. L’UNRWA fournit une aide et une assistance essentielles aux réfugiés palestiniens dans les territoires palestiniens et dans plusieurs autres pays de la région. Son annulation serait un coup dur pour le travail humanitaire à Gaza si elle était appliquée, estiment les experts.
L’UNRWA a déclaré lundi à laAFP que son interdiction en Israël pourrait provoquer “l’effondrement” du système d’aide dans la bande de Gaza, ravagée par plus d’un an de guerre. Selon un dernier décompte du 20 octobre, 233 employés de l’agence onusienne ont été tués depuis le début du conflit.