L’eau que nous buvons est-elle propre ? – .

L’eau que nous buvons est-elle propre ? – .
L’eau que nous buvons est-elle propre ? – .

L’eau du robinet est-elle bonne pour la santé ? Les eaux en bouteille ont-elles meilleur goût ? Alors que 66 % des Français déclarent consommer quotidiennement l’eau du robinet (baromètre Kantar/Cieau « Les Français et l’eau 2023 »), leur taux de confiance est passé de 85 % en 2022 à 78 % en 2023. Les raisons invoquées ? La perception accrue d’une pollution des ressources naturelles, ou encore l’impression que la qualité de l’eau s’est dégradée au cours des dix dernières années.

En France, l’eau courante est néanmoins soumise à des contrôles permanents de la part des agences régionales de santé (ARS) et des entreprises qui la distribuent – ​​les résultats des contrôles sanitaires sur la qualité de l’eau potable sont consultables en mairie ou en ligne, commune par commune. . « L’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés en France », explique Philippe Beaulieu, responsable qualité et santé au Centre d’Information sur l’Eau.

L’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés en France

Contrairement à ce que beaucoup imaginent, l’eau qui s’écoule dans nos éviers provient des eaux souterraines et des eaux de surface (rivières, lacs…). Certains sont riches en calcaire, et donc en calcium, ce qui peut être bénéfique pour ceux qui consomment peu ou pas de produits laitiers. Quid du « goût de chlore », qui ne plaît pas à tout le monde ? « C’est un désinfectant persistant. C’est efficace de l’usine de production jusqu’au bout de votre robinet », précise Philippe Beaulieu. Pour vous en débarrasser, remplissez simplement une carafe et placez-la au réfrigérateur pendant une heure : les gaz volatils disparaîtront.

Et la contamination par les PFAS (« polluants éternels ») ?

Selon les résultats d’analyses publiés mi-janvier par l’ARS, les eaux destinées à la consommation des habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes contenaient des PFAS à des taux supérieurs au seuil de référence européen. Le professeur de santé publique et environnementale Yves Lévi se veut rassurant : « Les laboratoires font de plus en plus d’analyses approfondies. On a notamment commencé à rechercher des métabolites de pesticides, mais cela ne signifie pas qu’il existe un risque sanitaire, sauf si la contamination est à une concentration importante. »

Les eaux en bouteille, en revanche, sont d’origine souterraine et, pour les eaux minérales naturelles, ne sont pas censées être traitées. Leur principal défaut – sans parler du prix ? Emballage plastique. Nocifs pour la planète, ils sont aussi potentiellement nocifs pour la santé du fait des microplastiques et nanoplastiques contenus dans l’eau. Plus tôt cette année, une étude menée par des chercheurs de l’Université de Columbia a rapporté 240 000 fragments de plastique par litre d’eau testé.

La solution ? Limiter au maximum notre consommation de plastique, que ce soit pour s’hydrater… ou pour manger.

Pour Yves Lévi, il s’agit d’un problème qui dépasse largement la question de l’eau : « Ces microparticules diffusent dans tout le corps, ce qui est très inquiétant. Mais le niveau de risque n’a pas encore été établi. Et le problème ne concerne pas que les bouteilles d’eau, puisque ces microparticules de plastique sont présentes dans l’air, le sol, les emballages… Et aussi dans les bouteilles en plastique recyclées. » La solution, à notre échelle ? Limiter au maximum notre consommation de plastique, que ce soit pour s’hydrater… ou pour manger.

 
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