Avec l’arrivée des températures plus automnales, les premiers chauffages commencent à se rallumer.
Cet hiver, que vous chauffiez au bois, au gaz ou au fioul, cela vous coûtera moins cher que l’an dernier.
Les perdants seront ceux qui utilisent des radiateurs électriques, constate le 20h de TF1.
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Crise énergétique en France
Le constat est sans appel : l’hiver s’annonce doux pour le portefeuille du retraité rencontré par notre équipe. « Cet hiver, ça nous coûtera 1000 euros de chauffage par rapport à l’année dernière où ça nous coûtait 1500 euros »explique Robert dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Il a mesuré cette baisse des prix dès sa première livraison, une tonne de pellets de bois pour compléter son stock d’hiver. « C’est quand même pas mal, j’espère qu’ils tiendront le coup comme ça », savoure-t-il.
Des pellets plus abordables, tout comme le gaz. C’est la bonne nouvelle de ce mois de novembre par rapport à l’année dernière. Prenons l’exemple d’un ménage : pour quatre personnes, dans une maison de 100 m² chauffée au gaz, cela permettra d’économiser au moins 40 euros sur la facture du mois de novembre. Parmi les autres gagnants cet hiver, on retrouve ceux qui se chauffent au fioul. Le prix aux 1000 litres a diminué en moyenne de 228 euros par rapport à l’année dernière.
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En revanche, l’hiver s’annonce plus rigoureux pour ceux qui dépendent du chauffage électrique. Même si sa cheminée a un charme qu’il apprécie, elle ne suffit pas à chauffer toute la maison de Jean-Pierre. En fait, ce sont principalement ses radiateurs électriques qui lui permettent de maintenir une température, actuellement autour de 19 degrés. Avec des factures de plus en plus salées, Jean-Pierre fait partie des perdants cet hiver. “Ce que j’ai payé à EDF est passé de 2405 euros en 2023 à 2800 et quelques euros en 2024», constate-t-il au micro de TF1, “donc une augmentation importante que je ne peux pas forcément expliquer puisque ma consommation aurait plutôt diminué”.
Jean-Pierre a effectivement moins consommé, mais sa facture a augmenté de 400 euros, et ce n’est pas fini, car les coûts d’utilisation du réseau devraient être plus élevés en novembre. La réduction des factures d’électricité n’est pour l’instant attendue qu’à partir de février prochain.