Lundi 28 octobre, Israel Tambu Kipepe, 13 ans, est décédé à son domicile de Bourges, dans le Cher, malgré un passage aux urgences quatre jours plus tôt et deux appels au Samu dans la soirée. Un drame sur lequel son père, Apollinaire Tambu, revient pour nos confrères de France 3.
« Nous n’avons pas encore accepté la disparition d’Israël. » Lundi 28 octobre, Israel Tambu Kipepe, 13 ans, est décédé chez lui à Bourges, dans les bras de son père, Apollinaire Tambu, après que le Samu l’ait redirigé vers un médecin SOS. Ce soir-là, l’hôpital de Bourges expliquait dans un communiqué transmis à France Bleu Berry que les parents du jeune footballeur avaient appelé le 15 pour signaler « l’état de santé préoccupant » du garçon de 13 ans et avaient été orientés vers SOS Médecins. , qui devaient leur donner rendez-vous deux heures plus tard.
Mais moins d’une heure après le premier appel téléphonique, la famille d’Israel Tambu Kipepe a rappelé le numéro d’urgence, signalant « la détérioration rapide de l’état de santé de l’enfant ». Les pompiers et une équipe du Smur (Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation) se sont ensuite rendus à son domicile, mais l’enfant était déjà en arrêt cardio-respiratoire à leur arrivée et ils n’ont malheureusement pas pu le réanimer. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du décès de l’enfant.
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“Je ne pouvais pas dire que mon enfant était mort”
Dans un témoignage émouvant sur France 3 Centre-Val-de-Loire, Apollinaire Tambu a accepté de revenir sur le drame qui a touché sa famille. L’homme explique qu’Israël, 13 ans, jouait au Bourges FC et avait été sélectionné pour participer à un stage de détection à Châteauroux avec d’autres copains pendant les vacances scolaires. Pourtant, le 22 octobre, l’adolescent y a fait « une chute » et, à son retour le lendemain, il « ne faisait que dormir ».
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Alors que l’état de santé d’Israël se dégradait, Apollinaire Tambu l’a emmené aux urgences de Bourges le 24 octobre. « On l’a soigné, le médecin lui a prescrit une radiographie, on lui a mis une attelle au bras, une autre à la jambe », se souvient le père. , indiquant qu’on lui a également prescrit des médicaments. Mais, se souvient-il, « il était toujours faible, il avait du mal à marcher. Nous pensions que c’était à cause des médicaments. »
Seulement, quatre jours plus tard, l’état de santé d’Israël s’est « subitement détérioré », poussant Apollinaire Tambu à appeler l’ambulance. Il était alors 21 heures et ils ont eu rendez-vous chez SOS Médecin à 23 heures. Mais à 22 h 10, alors que père et fils s’apprêtaient à partir, Israël a perdu connaissance. « Il ne bougeait pas », se souvient le père qui a rappelé le 15. «Je leur ai dit qu’il respirait», confie-t-il. Je ne pouvais pas dire que mon enfant était mort. »
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Les pompiers et le Samu sont finalement arrivés peu après 22h30 et n’ont pu que constater le décès de l’enfant. « Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient », reconnaît Apollinaire Tambu. Mais ce dernier entend désormais « comprendre la mort de [s] allons-y et que justice soit rendue. « Nous n’avons pas encore accepté qu’Israël soit parti », confie-t-il à nos confrères.
Un hommage sur le terrain ce week-end
Le Bourges Football Club, où évoluait Israël, a rendu hommage au jeune adolescent dans un message Facebook et a indiqué qu’un hommage lui sera rendu ce week-end lors de tous les matches disputés par les équipes du Bourges FC. « Israël était extraordinaire », déplore Apollinaire Tambu. « Il était indépendant. Il n’aimait pas qu’on l’aide. Il était bon à l’école, il travaillait. »