Air France-KLM a décidé de répercuter immédiatement la hausse de la taxe sur les billets d’avion prévue dans le projet de loi de finances 2025 sur la vente des billets à partir du 1er janvier.
« Cette augmentation massive et inédite s’appliquerait à tout déplacement effectué à partir du 1er janvier 2025, y compris pour les billets émis avant le vote de la loi de finances 2025 »a expliqué le groupe dans un communiqué.
Depuis le 24 octobre, la surtaxe est donc répercutée sur les billets d’avion en vente pour l’année prochaine, comme l’a révélé Le Parisien et Le Figaro.
Cela se traduit par une augmentation de la taxe à 9,50 euros (au lieu de 2,63 euros) pour tous les vols Air France, KLM et Transavia vers un pays de l’Union européenne ou des départements au-delà. -mer en classe économique et premium.
En classe affaires, la taxe passe de 20,27 à 30 euros. Pour les autres vols de moins de 5 500 km, la taxe passe de 7,51 à 15 euros en classe économique et premium et de 63,07 à 80 euros en classe affaires.
Pour éviter de payer des « impôts non perçus »
Enfin, pour les vols supérieurs à 5 500 km, cette taxe passe à 40 euros (au lieu de 7,51 euros) pour les catégories les moins chères et à 120 euros (au lieu de 63,07 euros) en classe affaires. .
Air France-KLM justifie cette anticipation alors que la loi n’est pas encore votée par un potentiel manque à gagner important pour les compagnies.
“Devoir payer un impôt non perçu à l’État français représenterait une perte de plusieurs dizaines de millions d’euros.»fait avancer le groupe aérien.
Elle s’engage également à rembourser aux clients le surplus perçu. « en cas de modification du barème, d’abandon ou de rejet de l’amendement ».
La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), aussi appelée « Taxe Chirac » et créé pour aider les pays en développement en 2006, se concentre uniquement sur les passagers. Les compagnies se chargent de la collecter pour le compte de l’État français, toujours selon les explications d’Air France-KLM.
Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, le gouvernement prévoit d’augmenter d’un milliard d’euros les taxes sur le secteur aérien en France. Les recettes du TSBA, qui contribue désormais également au financement d’infrastructures de transport comme le ferroviaire, représentent actuellement 462 millions d’euros.