UNprès une première nuit mouvementée lors des célébrations d’Halloween, la situation à Rillieux-la-Pape, près de Lyon, a de nouveau dégénéré. Des habitants ont découvert avec consternation, ce samedi matin, des bus complètement carbonisés, vestiges d’une soirée marquée par les violences, comme le rapporte Le Figaro.
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Les faits ont débuté vers 22 heures, lorsqu’« une vingtaine d’individus » ont attaqué deux bus de la société des Transports en commun Lyonnais (TCL). Après avoir vandalisé les véhicules, ils y ont incendié. En réponse à cette escalade, les forces de l’ordre ont été rapidement déployées, mais elles ont été accueillies par des projectiles. Lors de l’intervention, un policier a été légèrement blessé au visage. Pour rétablir l’ordre, la préfecture a renforcé les effectifs avec des CRS.
Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montraient les bus en flammes, libérant d’épaisses colonnes de fumée noire à proximité des immeubles d’habitation. La préfecture a annoncé qu’une enquête était en cours pour identifier les responsables de ces actes de violences, promettant une réponse ferme de l’Etat.
Un climat de revanche
Ces incidents font suite à des événements survenus la veille, lors des célébrations d’Halloween, où quatre mineurs âgés de 13 à 17 ans avaient été arrêtés après avoir incendié plusieurs voitures et poubelles, et tiré des mortiers. et les vols. Leur garde à vue a été prolongée, selon BFMTV.
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Le maire de Rillieux-la-Pape, Alexandre Vincendet, a précisé que ces violences étaient des représailles liées aux interpellations. « Ils essaient de nous faire pression pour que nous les laissions tranquilles, mais ce n’est pas une option. Il est inacceptable qu’une minorité nuise à la tranquillité d’un quartier », a-t-il déclaré.
L’élu a également annoncé qu’il convoquerait la semaine prochaine les parents des quatre mineurs à un Conseil des droits et devoirs de la famille. « L’objectif est simple : soit ils nous aident à orienter leurs enfants vers un meilleur chemin, soit ils refusent, et dans ce cas, nous suspendrons les aides communales. On ne peut pas bénéficier de la solidarité nationale si on déstabilise la vie d’un quartier”, a-t-il ajouté.
