Dans un match rendu âpre par les duels, les combats et où la pression n’a fait que croître derrière l’usage de la vidéo et une dernière action irrespirable, le Stade Aurillacois s’est sorti d’un étrange pétrin à la… 88e minute. Illustration avec Mehdi Slamani qui a une nouvelle fois démontré son grand cœur, sa détermination et sa puissance dans cette rencontre.
Au final, Aurillac est parvenu à remporter un succès auquel il ne croyait plus tant le match a mis du temps à se décanter. Mais huit minutes après le coup de sirène, les Cantalous ont pu exulter, comme le raconte le deuxième ligne aurillacais Mehdi Slamani :
« Cette dernière mêlée est sans fin. Nous l’avons fait six fois je pense. C’était long, mais nous nous sommes tous regardés dans les yeux et nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas abandonner, que c’était la dernière action et qu’il fallait tout donner, à chaque fois, nous étions très contents de cet essai de penalty, car nous avancé, alors que nous essayions de ranger le jeu. On avait tous peur dans ce match. Nous n’avons pas pu jouer malgré le nombre sur le terrain, mais nous n’avons pas abandonné jusqu’au bout et avons réussi à terminer à la fin. Oyonnax a vraiment été très difficile tout au long du match en essayant de ralentir le jeu. jeu à chaque fois, réussissant également à gagner beaucoup de ballons au sol. Dans ce qu’ils savent très bien faire, ils ont réussi à nous contrer. Il faut travailler sur les supports, être beaucoup plus réactif. C’est la première fois cette année que je débute à la maison et je voulais vraiment prouver que la semaine dernière ce n’était pas un hasard. Au final, notre « fraîcheur » fait sans doute la différence car on n’oublie pas. non pas qu’ils aient joué à 14 presque tout le match, à 13, voire à 12 à un moment donné.