Au moins 19 personnes ont été blessées dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 novembre à Tira, dans le centre d’Israël, par la chute d’une roquette sur un immeuble, ont annoncé les autorités.
« C’est le résultat d’un tir de roquette direct du Hezbollah sur la ville arabe israélienne de Tira, blessant 19 civils »» a écrit le ministère israélien des Affaires étrangères sur son compte X, montrant des images d’une explosion et d’un bâtiment partiellement vidé pendant la nuit.
Selon la police israélienne, sur les 19 blessés hospitalisés, quatre ont subi des blessures modérées et les quinze autres ont été légèrement blessées. L’armée a indiqué sur Telegram avoir identifié trois projectiles tirés depuis le Liban vers le centre d’Israël et en avoir intercepté plusieurs.
Tira, une ville à majorité arabe, est située à environ 25 km au nord-est de Tel Aviv, près de la frontière avec la Cisjordanie occupée.
Certains projectiles ont été interceptés mais un est probablement tombé dans la zone, a indiqué l’armée. L’Organisation de la résistance islamique en Irak a annoncé plus tard dans un communiqué qu’elle avait lancé des drones contre un « cible essentielle » dans le nord d’Israël. Il n’était pas clair si l’attaque était liée à l’attaque qui avait blessé des personnes dans le centre d’Israël.
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Annonce du Pentagone
Les États-Unis ont annoncé de nouveaux déploiements militaires au Moyen-Orient qui arriveront « dans les mois à venir » pour le “défense d’Israël” et comme un avertissement à l’Iran, selon un communiqué de presse du Pentagone vendredi 1er novembre.
Le chef du Pentagone « continue d’indiquer clairement que si l’Iran, ses partenaires ou groupes affiliés profitent de ce moment pour cibler le personnel ou les intérêts américains dans la région, les États-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour défendre notre peuple »souligne le communiqué.
Ces nouveaux déploiements militaires comprennent des défenses antimissiles balistiques, des avions de combat, des bombardiers B-52 et d’autres types d’avions militaires.
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52 morts au Liban
Le ministère libanais de la Santé a annoncé vendredi soir la mort de 52 personnes et 72 blessés dans des frappes israéliennes sur l’est du pays, qui n’avaient pas été précédées des avis d’évacuation habituellement émis par Israël.
L’ONU met en garde contre un renforcement des rebelles Houthis
Au Yémen, l’ONU a mis en garde vendredi contre le renforcement des rebelles houthis soutenus depuis l’étranger. Selon l’organisation, ces derniers ont “exploité la situation régionale et renforcé leur coopération avec l’axe de la résistance” rassemblant l’Iran et des groupes comme le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
Dans ce rapport de l’ONU, les experts indiquent que depuis plusieurs années, les combattants houthis reçoivent « entraînement tactique et technique en dehors du Yémen »notamment en Iran et dans les centres de formation du Hezbollah libanais. Les rebelles Houthis n’ont cependant pas « aucune capacité à développer et produire des systèmes d’armes complexes » selon les experts.
Décès d’un commandant local du Hamas
L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir tué Ezzedine Al-Kassab, un commandant local du Hamas à Rafah. L’armée affirme qu’il était responsable de « les relations stratégiques et militaires de l’organisation avec d’autres factions de la bande de Gaza et avait l’autorité de prendre des décisions militaires ».
Situation « apocalyptique »
Les chefs de quinze grandes agences humanitaires de l’ONU signent une déclaration mettant en garde contre une situation au bord de l’effondrement pour des milliers d’habitants de Gaza. « L’ensemble de la population palestinienne du nord de Gaza court un risque imminent de mourir de maladie, de famine et de violence »ils écrivent. Ils exigent qu’Israël « arrête son attaque contre Gaza et contre les travailleurs humanitaires ».