Liz Cheney, la plus célèbre opposante républicaine de Donald Trump, a accusé ce vendredi 1er novembre l’ancien président d’être un dictateur « vindicatif et cruel ».
Une déclaration qui fait suite à des propos menaçants du candidat républicain à son égard.
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Élection présidentielle américaine
Donald Trump a tenu des propos offensants ce jeudi 31 octobre, lors d’un entretien public avec l’animateur conservateur Tucker Carlson, à Glendale, en Arizona. Il a accusé Liz Cheney, sa bête noire politique, d’être une « guerre radicale ». « Mettons son arme dans sa main avec neuf canons d’armes qui lui tirent dessus. Voyons ce qu’elle en penserait. Vous savez, avec les armes pointées sur elle. »» a déclaré le candidat républicain, évoquant l’image d’un peloton d’exécution.
« Un homme perturbé, délirant et dangereux »
Liz Cheney, qui faisait partie avec un autre élu républicain de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, a répondu par un message sur X. « C’est ainsi que les dictateurs détruisent les nations libres. Ils menacent de mort ceux qui parlent d’eux négativement. Nous ne pouvons pas confier notre pays et notre liberté à un homme mesquin, vindicatif, cruel et instable qui entend devenir un tyran.».
Jaime Harrison, président du Parti démocrate, a également réagi en qualifiant Donald Trump d’homme « perturbé, délirant et dangereux ».
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La violence verbale de Donald Trump et “disqualifié” Pour la Maison Blanche, Kamala Harris a statué ce vendredi, réagissant aux propos de sa rivale républicaine. L’ancien président « Il a augmenté sa violence verbale contre ses opposants politiques et, de manière très détaillée, a suggéré de pointer des armes sur l’ancienne députée Liz Cheney. Cela doit le disqualifier. Quelqu’un qui veut devenir président des États-Unis et qui utilise ce « genre de violence verbale est clairement disqualifié pour être président »a déclaré la vice-présidente et candidate démocrate à son arrivée à Madison, dans le Wisconsin.