“J’ai besoin de ces montées d’adrénaline d’avant-match”

“J’ai besoin de ces montées d’adrénaline d’avant-match”
“J’ai besoin de ces montées d’adrénaline d’avant-match”

l’essentiel
René Landes, c’est une vie dédiée au rugby et à la transmission des valeurs des ovales. Comme il se retire du comité départemental du rugby du Lot, même s’il reste au GSF, rencontre avec une figure du rugby.

Dans le monde du rugby occitan, René Landes n’est plus à présenter. A plus de 80 ans, il prend sa retraite du comité départemental du rugby du Lot, mais reste passionnément impliqué dans le monde du rugby, notamment en tant que manager au sein du groupe sportif figeacois et d’autres associations. Retour sur sa longue et riche carrière.

René, raconte-nous ton parcours sportif !

Paradoxalement, j’ai commencé le sport avec le football à l’âge de 10 ans et j’ai joué jusqu’en catégorie senior. En 1965, après deux matches de suspension, je décide de m’essayer au rugby. Après un premier match en réserve, j’ai été titularisé comme centre en équipe première et, depuis, je n’ai plus quitté ce sport. C’était dans les années 60. A l’époque, j’étais professeur suppléant dans le département et je portais le maillot de presque tous les clubs du Lot, en fonction de mes missions ! En 1973, je reviens à Figeac, et deux ans plus tard, je vis un moment inoubliable en remportant le championnat de de Fédérale 3. Diplôme d’éducateur en poche, j’intègre le comité départemental du Lot (CD46), où j’entraîne toutes catégories d’âge jusqu’en 1986, avant de partir entraîner à Bagnac. Parallèlement, je m’implique au sein du comité Limousin, où j’encadre les juniors Taddeï et participe à l’élaboration de la formation d’éducateur avec d’autres passionnés. Après un demi-siècle d’engagement dans le rugby départemental, la lassitude se fait sentir ; Je prends du recul, mais je reste manager chez GSF. J’ai besoin de ces montées d’adrénaline d’avant-match ; C’est une atmosphère tellement unique !

Vous portez aussi d’autres chapeaux, n’est-ce pas ?

Oui, dans les années 80, avec d’autres vétérans, nous avons créé les Bourdillous du Célé, une association d’anciens rugbymen qui organise des entraînements et des tournois dans un esprit de camaraderie et de convivialité, avec bien sûr la fameuse troisième mi-temps. -temps. Les Bourdillous travaillent également en périscolaire auprès des lycéens d’Animapole, où nous formons les élèves au jeu du XV au stade de La Vinadie. Je suis également président du club 3ème âge, avec le centre senior de Figeac, lieu de rencontre intergénérationnel où jeunes et seniors partagent des moments de convivialité. Il est important de maintenir ce lien intergénérationnel.

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?

Evidemment, le titre de champion de France avec Figeac en 1975 reste un moment fort gravé dans ma mémoire. Le titre de champion du Limousin avec Bagnac est aussi un très beau souvenir. C’est une émotion particulière de regarder en arrière et de voir tout le chemin parcouru, notamment au CD46. Je suis fier de voir mon fils Fabrice et mon gendre Jérôme (Richard), après une carrière de joueur bien remplie, prendre à leur tour le poste d’entraîneurs des seniors du GSF. Je suis également très fier de mes petits-fils Axel et Tom, qui perpétuent l’esprit du rugby, à Graulhet pour l’aîné et à Figeac pour le plus jeune, et c’est le moment de souligner l’indulgence de Giselle, mon épouse qui m’a accompagné. toutes ces années…

Quelles réflexions le rugby vous inspire-t-il aujourd’hui ?

Si le rugby avait été aussi structuré il y a quarante ans, il aurait sûrement attiré encore plus de monde. L’entraînement est aujourd’hui beaucoup plus technique, chaque geste et chaque passe est pensé et structuré. À mon époque, c’était différent, plus instinctif. Le rugby doit rester accessible à tous. Ce n’est pas seulement un sport de haut niveau, c’est avant tout une manière de partager des valeurs de solidarité et de respect, de créer des souvenirs inoubliables. Le rugby aide chacun, homme et femme, à mûrir et à grandir, à vivre des émotions uniques, à rencontrer des personnes d’horizons variés et à conserver le souvenir de grandes aventures.


Serge Bedou, derrière le CD, pour « souffler un peu »

Serge Bedou.
DDM – JC Boyer

Après une longue carrière au service du rugby local et départemental, Serge Bedou, autre figure emblématique du groupe sportif figeacois, prend du recul au sein du comité départemental du Lot pour « souffler » comme il l’explique.

Serge Bedou a débuté en rouge et noir dans les années 60 chez les cadets, avant de passer chez les seniors. Il devient également membre actif du Bourdillous du Célé et rejoint plus tard l’équipe des éducateurs aux côtés de René Landes. Engagé au CD46 pendant vingt ans, il s’occupe des écoles de rugby du Lot et représente le département au comité du Limousin puis en Ligue Occitanie.

Impliqué dans le centre des femmes de Figeac

Responsable des sélections départementales, Serge Bedou se souvient de ces années avec émotion : « Les techniciens du comité comme Jérémy, Benjamin, Romain et Mathieu ont fait un travail exceptionnel ! « . Il poursuit : « Nous avons présenté d’excellents jeunes joueurs dans ces tournois, et il était naturel que ceux repérés aillent tenter leur chance dans de grands clubs. »

Aujourd’hui, toujours très actif, il reste impliqué au sein du centre des femmes de Figeac.

 
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