Quelques jours après les élections législatives du 26 octobre en Géorgie, dont le résultat contesté a donné 54 % des voix au parti populiste Rêve géorgien au pouvoir, l’opposition pro-européenne, soutenue par l’Union européenne (UE) et les États-Unis. Les Etats-Unis, exigent que les « irrégularités importantes » constatées lors du vote soient corrigées, voire organisent de nouvelles élections. Avec quelles chances de succès ?
Pour Thorniké Gordadzé, ancien ministre géorgien chargé de l’Intégration européenne sous la présidence de Mikheïl Saakachvili, cela ne fait aucun doute : le résultat des élections législatives du 26 octobre en Géorgie a été tronqué par le parti au pouvoir, Rêve géorgien, de l’oligarque Bidzina Ivanishvili. Pour lui, ce parti n’a certainement pas gagné, avec 54% des voix. « Les sondages qui sortaient des urnes leur donnaient 40 % des voix, ils ont donc décidé d’ajouter une quinzaine de points, soit environ 300 000 voix sur 2 millions de voix. », estime celui qui est également politologue spécialiste du Caucase, chercheur à l’Institut Jacques Delors et à Sciences Po.