On connaîtra bientôt le nom du repreneur d’Atos. Le groupe informatique, ancien fleuron français du numérique, dispose d’une dette de cinq milliards d’euros. Ce vendredi est la date limite dans ce dossier. Atos, trop gros pour déposer le bilan, gère les systèmes informatiques de nombreuses entreprises et administrations françaises. Elle est au cœur d’activités stratégiques comme le contrôle des centrales nucléaires, de certains systèmes de défense ou l’organisation des Jeux olympiques. C’est pourquoi son sauvetage et sa restructuration intéressent les plus hautes sphères de l’État.
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Détails de Camille Magnard
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Des salariés qui critiquent le manque de transparence dans la façon dont sera prise cette décision cruciale pour leur avenir. Ils affirment n’avoir été aucunement pris en compte, ni par les candidats à la reprise, ni par les administrateurs judiciaires. Le principal syndicat d’Atos, la CFE-CGC, appelle avant tout à éviter le démantèlement du groupe, ce qui lui donne une certaine préférence pour l’un des deux projets de rachat, comme l’explique sa coordinatrice France, Karine Dran.
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Karine Dran, coordinatrice CFE-CGC pour la France chez Atos
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L’annonce de l’acquéreur pourrait avoir lieu ce vendredi ou dans les prochains jours
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