la banlieue sud de Beyrouth visée par plusieurs frappes israéliennes

la banlieue sud de Beyrouth visée par plusieurs frappes israéliennes
la banlieue sud de Beyrouth visée par plusieurs frappes israéliennes

Les bombardements israéliens ont frappé la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, dans la nuit et dans la matinée. Les FDI ont appelé la population à évacuer.

Les incontournables

  • Les frappes de Tsahal représentent un « refus » d’un cessez-le-feu de la part d’Israël, selon le Premier ministre libanais. Les émissaires américains avaient tenté de négocier la fin des violences.
  • Une série d’attentats à la bombe ont eu lieu dans la nuit et dans la matinée dans la banlieue sud de Beyrouth. Nous ne connaissons pas encore le bilan humain. Au moins dix frappes ont provoqué des explosions et des incendies, selon l’Agence nationale libanaise (NNA). Cela représente un « refus » d’un cessez-le-feu de la part d’Israël, note le Premier ministre libanais.

  • Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a appelé à la reprise « d’urgence » de la campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza. « Nous comptons sur Israël pour faciliter cette action », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

  • Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas a publié un nouveau rapport. 43 259 personnes sont mortes à Gaza depuis le 7 octobre.

Dernières mises à jour

12h56 – Il est « urgent » de reprendre la campagne de vaccination contre la polio dans la bande de Gaza, prévient Blinken

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a alerté jeudi soir sur la situation sanitaire à Gaza. Après la découverte d’un premier cas de polio en 25 ans sur le territoire, une campagne de vaccination a été lancée par l’OMS le 1er septembre. La première phase est achevée, mais l’Organisation mondiale de la santé ne peut passer à la seconde en raison d’une « trop intense bombardement.” « Il est urgent que cela soit fait dans les prochains jours, et nous comptons sur Israël pour faciliter cette action », a exhorté Blinken lors d’une conférence de presse.

11h55 – Nouveau bilan fait état de 43 259 morts à Gaza

Le ministère de la Santé du gouvernement Hamas fait état d’une nouvelle évaluation. 43 259 personnes sont mortes à Gaza depuis le 7 octobre. Au moins 55 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures.

11h26 – Raid aérien israélien sur Baalbek, sud-est du Liban

Un nouveau raid aérien israélien a eu lieu sur un quartier de Baalbek, au sud-est du Liban, selon l’agence de presse libanaise. L’armée israélienne n’a pas appelé les habitants à évacuer la ville.

10h48 – Au moins dix frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth

Au moins dix attentats à la bombe ont frappé la banlieue sud de Beyrouth dans la nuit et dans la matinée. Cette cible est stratégique pour Israël puisqu’elle est le fief du Hezbollah. L’armée israélienne avait lancé un appel à évacuer avant les bombardements. Sur des vidéos diffusées par l’AFPTV, on voit des bâtiments entièrement détruits ainsi que des incendies dans la zone touchée. Le Premier ministre libanais a considéré cela comme un « refus » d’un cessez-le-feu alors que les envoyés américains tentaient de trouver un accord.

43 061. C’est le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis l’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël. Un chiffre communiqué par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas lundi 14 octobre 2024 et qui révèle l’intensité des combats qui durent depuis maintenant plus d’un an. Au fil des mois, les tensions se sont intensifiées et, dès le 27 octobre 2023, Israël a étendu son opération terrestre à Gaza. L’objectif de Netanyahu et de Tsahal est clair : « anéantir » le Hamas. Un cessez-le-feu d’une semaine a néanmoins eu lieu en novembre 2023. Après un bond en avant significatif, le 13 avril 2024, l’Iran a lancé sa première attaque massive contre Israël. Allié du Hamas, l’Iran a alors tiré près de 350 drones explosifs et missiles sur l’État hébreu. Une attaque en réponse aux missiles tirés sur l’ambassade de Damas, en Syrie, le 1er avril, au cours de laquelle 11 personnes ont perdu la vie, dont sept Corps des Gardiens de la révolution islamique.

Mardi 17 septembre 2024, un nouveau type d’attaque fait irruption dans la guerre. Les téléavertisseurs et les talkies-walkies du Hezbollah explosent. Douze morts et près de 3 000 blessés ont été recensés au Liban. Depuis ses explosions coordonnées, Israël a continué de frapper le Liban avec des raids aériens ou terrestres. Plus de 1 000 personnes sont tuées dans les frappes de Tsahal et des milliers de Libanais sont contraints de se déplacer. Le 1er octobre 2024, l’Iran a répondu en envoyant près de 200 missiles balistiques directement en Israël. Depuis, les deux pays se livrent une guerre sans merci. Le 8 octobre 2024, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a menacé le Liban de « destructions et de souffrances comme celles que nous voyons à Gaza » si la population du pays ne se « libérait » pas du Hezbollah. Des propos qualifiés de « provocation » par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Lundi 14 octobre 2024, le Hezbollah libanais a menacé Israël de nouvelles attaques dans un communiqué. Pour rappel, le Hezbollah avait frappé Haïfa deux jours plus tôt, tuant quatre soldats israéliens et en blessant pas moins de 60. En début de semaine, l’organisation terroriste indiquait que « la résistance (…) promet à l’ennemi ». Le raid mené « au sud d’Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de poursuivre ses attaques contre notre peuple », menace-t-elle. Selon des médecins palestiniens cités par Associated Press, la cour d’un hôpital de la bande de Gaza a ensuite été bombardée par l’armée israélienne, tuant au moins quatre personnes et provoquant un incendie dans un camp de personnes déplacées.

 
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