La banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien, a été ciblée par une série de frappes aériennes israéliennes ce vendredi 1er novembre au matin, au moment où les Etats-Unis tentent d’avancer vers un cessez-le-feu au Liban.
L’agence officielle libanaise a fait état d’au moins 10 frappes ce vendredi 1er novembre sur la banlieue sud de Beyrouth, après un appel à évacuer le secteur de l’armée israélienne qui bombarde depuis plus d’un mois les bastions du Hezbollah au Liban. Selon des images diffusées par l’AFPTV, les frappes ont provoqué de fortes explosions et d’épais panaches de fumée s’élevaient alors de la zone.
“Les raids ont provoqué des destructions massives dans les zones ciblées et des dizaines de bâtiments ont été rasés”, a rapporté l’agence libanaise, faisant également état de départs d’incendies.
Ces nouvelles frappes sur Beyrouth interviennent alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré jeudi des envoyés américains venus en Israël pour avancer vers un cessez-le-feu au Liban.
Quatre Thaïlandais tués en Israël
Par ailleurs, quatre ressortissants thaïlandais ont été tués en Israël par une roquette tirée depuis le Liban, a annoncé ce vendredi le ministre thaïlandais des Affaires étrangères.
Maris Sangiampongsa a posté sur X qu’il était « profondément attristé » par les morts survenues jeudi près de la ville frontalière de Metula, ajoutant qu’un autre citoyen thaïlandais avait été blessé.
La guerre qui fait rage depuis le 7 octobre 2023 dans la bande de Gaza s’est étendue au Liban, où Israël mène depuis le 23 septembre des frappes aériennes massives contre le Hezbollah.
Israël dit vouloir neutraliser le Hezbollah au sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60 000 habitants du nord de son territoire déplacés par les tirs de roquettes incessants depuis le début de la guerre à Gaza.
Au moins 1.829 personnes ont été tuées depuis le 23 septembre au Liban, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.