Au lendemain de l’incendie qui a touché un local technique Depuis le dépôt de bus Ametis de Rivery, plusieurs services du réseau de transports en commun d’Amiens Métropole resteront perturbés pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, a indiqué ce jeudi la direction de Keolis. L’incendie, qui n’a fait aucun blessé, a conduit à perte totale du réseau électrique et des systèmes informatiques. Des travaux électriques pour connecter les systèmes prioritaires sont en cours. Les lignes de bus circulentsans perturbation majeure», précise Keolis.
Depuis hier, le centre de contrôle du réseau a été transféré au centre de surveillance de la police municipale pour assurer le fonctionnement continu des boutons d’appel et la géolocalisation des bus sur le réseau, mais plusieurs services restent indisponibles. LE bornes d’information aux arrêtsqui permettent de connaître l’heure de passage du prochain bus en temps réel, et les distributeurs de billets ne fonctionnent pas. Si vous souhaitez acheter un titre de transport dans les Espaces Mobilité, impossible de payer par carte bancaireuniquement par chèque ou espèces. Le paiement par carte bancaire directement dans le bus ou en espèces auprès du chauffeur reste possible. Il est également actuellement impossible de créer des abonnements.
La ligne Allo Ametis, c’est à dire le centre de relation client, réservation par téléphone des transports à la demande, gestion des comptes clients, location de vélos et gestion des amendes, a été rétablie ce jeudi soir.
Les transports scolaires, c’est-à-dire les lignes Tempo, et le service de transport à la demande seront assurés normalement la semaine prochaine.
Un coût pour la métropole
Cet incendie va peser sur le budget d’Amiens Métropole, anticipe déjà son président, Alain Gest. Notamment en payant des heures supplémentaires aux agents qui ne peuvent plus recharger leurs véhicules au dépôt de Rivery et doivent donc aller plus loin : «par exemple, ils se rechargeront sur les appareils en bout de ligne, et non plus au dépôt de bus. Cela retardera leur retour au dépôt et compte donc comme du temps de travail. Et on ne connaît pas la durée de la perturbation, on sait que les travaux de restauration de ces locaux vont durer très longtemps. Mais aujourd’hui, le dépôt n’a plus de chauffage et les ordinateurs sont éteints. Il sera nécessaire de faire une évaluation à long terme, une fois que nous aurons vécu toute la période de détérioration et que nous aurons des informations sur les causes réelles de ce qui s’est passé. Il faut s’interroger sur le fait qu’un équipement qui n’a que cinq ans présente déjà un défaut grave. Et puis mesurer également les conséquences d’une prise en compte probablement partielle de l’assurance.“