Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 5% à 12,33 milliards de dollars. Le ratio avantages-coûts, qui mesure le niveau de dépenses pour chaque dollar gagné, s’est amélioré de 3,5 points de pourcentage en trois mois pour atteindre 83,5 %.
Une performance qui déjoue allègrement les projections des analystes consultés par AWP, qui culminaient notamment à 825 millions de dollars de bénéfice net.
La major composée de trois banques a bénéficié d’afflux nets d’argent frais de 25 milliards de dollars dans sa division de gestion de patrimoine internationale. Selon un rapport intermédiaire publié mercredi, les actifs sous gestion à l’échelle du groupe ont augmenté de 15% pour atteindre environ 6 200 milliards.
Le programme d’économies a également réduit les dépenses de 800 millions de dollars supplémentaires, et la réduction des coûts de base devrait être de 7,5 milliards de dollars.
Poursuite de la réduction des activités à risque
Les actifs jugés inéligibles par le Crédit Suisse et l’UBS elle-même regroupés au sein de la bad bank (non-core Legacy ou NCL) ont été réduits encore de 5 milliards de dollars, portant la réduction du printemps 2023 à 41 milliards.
L’accélération du désengagement du NCL a entraîné une réduction du volume du capital dur (CET1) de 3,4 milliards de dollars, à un ratio de 14,3%, un niveau que l’establishment juge adéquat.
Les bénéfices cumulés depuis le début de l’année atteignent désormais 4,32 milliards de dollars.
Le géant bancaire, qui propose une fin partielle après le troisième, affirme une nouvelle fois guider avec agilité l’intégration de son ancien rival malheureux.
Côté transformation, la première phase d’intégration des comptes clients du Credit Suisse, réalisée sur les marchés de Luxembourg et de Hong Kong, s’est achevée en octobre. Singapour et le Japon suivront d’ici la fin de l’exercice en cours, avant la Suisse en 2025.