Retour sur cette journée où « le pire a été évité »

Retour sur cette journée où « le pire a été évité »
Retour sur cette journée où « le pire a été évité »

Jeudi 17 octobre, le tronçon Loire Vellave a été placé dans un premier temps en vigilance orange élevée, se terminant en rouge. Retour sur cette journée mouvementée où la commune s’est retrouvée complètement isolée.

A Monteil, comme dans les communes voisines, des débits élevés ont été observés sur la Loire tandis que le niveau des eaux a visiblement augmenté jeudi 17 octobre.

L’équipe municipale, sous la responsabilité de Christophe Pal, maire, avait donc décidé de déclencher le Plan communal de sauvegarde (PCS), un outil de planification des actions des acteurs communaux de la gestion des risques, en cas d’événements exceptionnels. Certains élus ont pu, il y a quelques mois, participer à un exercice grandeur nature dans la ville de Brives-Charensac ou au Sdis (service départemental d’incendie et de secours). L’occasion pour eux de mettre en pratique l’organisation nécessaire à ce type de phénomène.

Plusieurs maisons évacuées

A Monteil, plusieurs maisons ont dû être évacuées, les élus n’ayant ménagé aucun effort pour gérer au mieux cet événement. « Cette situation nous a permis de tester notre PCS et nous en tirerons les enseignements nécessaires pour l’améliorer », confie Christophe Pal. Nous avons eu des habitants touchés, mais heureusement nous avons évité le pire. »

Très vite, alors que la commune de Brives-Charensac se retrouve les pieds dans l’eau, la route de Monteil est bloquée à la circulation.

Tous les autres accès à la commune, complètement inondés ou non, subissent alors le même sort et Le Monteil se retrouve complètement isolé. Ce n’est pas la première fois que cela arrive et c’est ce que redoute le plus l’équipe municipale dans ce type de situation. « Il a fallu évacuer les habitants et il a fallu trouver de la nourriture pour planifier le repas de midi et peut-être le reste », explique Isabelle Hostin, députée et présidente du CCAS (Centre communal d’action sociale). Avec un des membres du CCAS, nous sommes rapidement partis vers un hypermarché voisin mais en quelques minutes, nous n’aurions plus pu regagner la mairie et cette situation aurait pu devenir très compliquée. »

À savoir

Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. La municipalité a ouvert un dossier de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. Les personnes concernées sont invitées à déposer au plus vite un dossier auprès des services communaux et peuvent également, désormais, déclarer le sinistre à leur assureur.

 
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