On ne compte plus les anecdotes autour du Ballon d’Or. Petits secrets de cérémonie, fuites ou techniques pour garder le secret : un tel événement s’enrichit sans cesse de petits faits juteux. Enrique Wolff est entré sans problème dans la légende du Ballon d’Or. Ce journaliste argentin, ancien joueur aux 27 sélections avec l’Albiceleste, n’a pas caché son chauvinisme lors du scrutin de 2023. Surnommé « le corrompu », Wolff (75 ans) avait placé les quatre Argentins nommés dans son top 5 (Lionel Messi, Lautaro Martinez, Julian Alvarez et Emiliano Martinez). Le journaliste d’ESPN n’a pas placé Erling Haaland dans son top 5, malgré une belle saison. Juste ça. Evidemment, un tel chauvinisme a alerté les journalistes de France Football, organisateur de l’événement.
« Ils votent avec leur cœur“
« Il y avait quatre joueurs disponibles parmi les finalistes, et il les a tous choisis », confirme au Times Vincent Garcia, journaliste à France Football. ,À mon avis, il a perdu son objectivité. Nous avons changé de journaliste et il ne vote plus.» Wolff avait certes eu raison de la victoire, en plaçant Leo Messi au numéro 1, mais le détail de son vote, qui a peut-être fait sourire, n’a pas du tout plu à France Football. Pour rappel, les 100 journalistes du top 100 de le classement FIFA vote sur « les performances individuelles et le caractère décisif et impressionnant » des candidats.
Cette année, Rodri (Manchester City) et Vinicius (Real Madrid) sont les grands favoris pour succéder à Leo Messi.
Article original publié sur RMC Sport
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