Nucléaire, crise agricole, droits de douane… Que retenir du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella ? – .

Nucléaire, crise agricole, droits de douane… Que retenir du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella ? – .
Nucléaire, crise agricole, droits de douane… Que retenir du débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella ? – .

© THOMAS SAMSON POOLAFP

– Gabriel Attal et Jordan Bardella sont les deux personnalités marquantes de leurs partis politiques respectifs.

La campagne de élections européennes est en plein essor, et il est sans doute à son apogée. Jeudi 23 juin au soir, le candidat du Rassemblement national, Jordan Bardella, et le Premier ministre Gabriel Attal, ont croisé le fer lors de l’émission télévisée L’événement sur France 2. L’économie était évidemment au cœur de débats entre les deux hommes politiques, figures de proue de leurs mouvements respectifs. Dès son discours introductif, Jordan Bardella a évoqué le sujet.

En effet, le président du Rassemblement National s’en est pris à son adversaire du soir sur son bilan, « celle de M. Attal, de M. Macron, de l’Europe de Macron, qui depuis sept ans coliques le pouvoir d’achat des Français avec la hausse des prix de l’énergie, impose la submersion migratoire, une vision punitive de l’écologie et de la concurrence déloyale ». Le premier thème abordé était directement la question économique.

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Du « libre-échange total au commerce équitable »

Jordan Bardella a dénoncé un décrochage une économie majeure qui te fait courir “un risque effacement de la France sur la scène européenne, mais aussi sur la scène internationale ». De « le libre-échange total il suffit d’échanger»s’est-il défendu, évoquant le « patriotisme économique ». Une formulation qui n’a pas manqué de provoquer une réaction de la part du Premier ministre, qui l’a interrogé sur l’une de ses propositions majeures : la priorité nationale dans les marchés publics. «J’espère que le Les agriculteurs que vous avez mis en grande difficulté par vos politiques peut être priorité dans les jours à venir”a défendu Jordan Bardella.

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« Si la proposition de Jordan Bardella est appliquée, toutes ces entreprises seront couper les jambes“, a rétorqué Gabriel Attal. « Vous dites : « La France va désormais réserver ces marchés publics en priorité aux entreprises françaises ». D’autres pays européens feront exactement la même chose et nos entreprises le feront perdre des marchés», il a continué. Un sujet a également émergé lors du salon : les droits de douane.

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“Pas de tabou” pour Gabriel Attal

Le candidat du Rassemblement national a reconnu vouloir imposer droits de douane pour “protéger [le] marché couvert par les droits de douane »critiquant le fait que l’Europe ait été « submergé par véhicules étrangerset notamment les véhicules chinois ». La condition sine qua non pour Jordan Bardella est l’imposition de droits de douane »lorsqu’un secteur est menacé d’extinctionquand un secteur comme l’automobile a besoin de se reconstruire”.

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Gabriel Attal ne l’admet cependant pas “pas de tabou” concernant une augmentation des droits de douane, notamment sur les produits chinois. Revenant sur la baisse de la part des véhicules électriques chinois vendus en France (de 60% en 2023 à 25% aujourd’hui), il l’a expliqué par des aides réservées « aux ménages pour acheter un véhicule électrique aux véhicules produit en France et en Europece qui a contribué à réduire les achats de véhicules électriques chinois.

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Quatorze plants sauvés

LE nucléaire était également au cœur des discussions entre les deux personnalités politiques. « Par les règles européennes que vous avez mises en place, vous prévenir aujourd’hui Familles françaises, consommateurs, TPE, PME, pour en bénéficier des fruits de nôtre production nucléaire», s’en est pris à Jordan Bardella. Le Premier ministre a répondu en rappelant que Marine Le Pen avait précédemment opposé au nucléaire “notamment pour des raisons de sécurité”. “Je ne suis pas comme si tu changes d’avis”il a attaqué.

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Il a ensuite rappelé la décision d’Emmanuel Macron, qui souhaite repousser la fermeture de quatorze centrales nucléaires. Il a également mentionné un loi adopté au Parlement en 2023qui souhaite accélérer « procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires ». Sur la question agricole, Jordan Bardella a proposé de cesser de mettre les agriculteurs en compétition avec les produits qui viennent du bout du monde et qui ne respectent aucune des normes économiques, sociales, sanitaires qui sont imposées » aux Français.

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« Clauses miroir et réciprocité »

Souhaitant “défendre l’exception agricole française»il a appelé à la fin « la prolifération des accords de libre-échange avec des espaces économiques avec lesquels nous ne serons jamais compétitifs ». Le Premier ministre l’a accusé d’avoir cité “accords commerciaux très différent un autre”.“Si la Mercosur n’a pas été adopté ni signé, c’est justement parce que la France, par la voix du président, s’y est opposée »a argumenté Gabriel Attal. “Il y a clauses miroir et réciprocité »» a-t-il dit, notamment en ce qui concerne l’AECG.

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« Le défi climatique est l’un des enjeux majeurs défis de notre génération », a également évoqué Jordan Bardella. Mais, à ses yeux, “L’enfer est pavé de bonnes intentions”dénonçant « ambitions environnementales irréaliste» du gouvernement en faisant référence àinterdiction de vente de véhicules thermiques en 2035. « Vous allez nous faire passer d’une dépendance que l’on connaît, aux hydrocarbures, qui n’est certainement pas viable à long terme, à une dépendance dépendance totalement inconnu ce qui nous remettra notamment entre les mains de la Chine »il a attaqué.

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« Vous semblez vivre dans un monde où nous devons le pétrole en France. Mauvaise nouvelle pour toi, Ce n’est pas le cas»a rétorqué le Premier ministre, qui a justifié cette décision européenne : « Pourquoi se fixer l’objectif à long terme de sortir des véhicules thermiques est-il bon pour les Français ? LE prix du baril, dans les années à venir, continuera nécessairement à augmenter Après l’ouverture des gigafactories de mégabatteries, “nous serons capables en 2030 produire deux millions de véhicules électriques sur le sol français »a-t-il assuré.

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